Avait-on besoin de ressusciter Tarzan?

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À la base, les écrits d’Edgar Rice Burroughs sont restés les mêmes d’un film à l’autre: un ressortissant britannique dont les parents décèdent le laisse seul dans la jungle africaine. Adopté par les singes, les gorilles, le petit garçon apprend à survivre dans cet environnement sauvage et retrouve, une fois adulte et pour l’amour de Jane, le monde civilisé. C’est avec difficulté qu’il découvre l’Angleterre du début 20e siècle.

La nouvelle version de la légende de Tarzan adopte un point de vue un peu différent. Lord John Clayton de Greystoke (Alexander Skarsgard) a laissé derrière lui son passé trouble, ses origines au Congo où des gorilles l’ont adopté et il vit en paix dans son château avec Jane (Margot Robbie).

En Angleterre, son retour a fait de lui la vedette de petits livres populaires, on l’a nommé roi de la jungle et il est une figure connue autant par ses exploits racontés par écrit que par son engagement politique.

Mais voilà que le gouvernement reçoit une invitation de la part du roi de Belgique pour que le jeune homme retourne au Congo pour lui donner un coup de main avec la publicité des activités belges pour organiser la colonie.

Le problème, c’est que cette invitation est fausse, c’est un guet-apens où Lord Clayton, alias Tarzan, entraînera sa femme et un représentant américain, Georges Washington Williams (Samuel L. Jackson).

À la base du stratagème, un mercenaire nommé Leon Rom (Christoph Waltz) qui veut seulement exploiter les matières premières du territoire que son roi s’est procurées au risque de faire faillite.

Le problème avec les films de Tarzan, c’était cette absence des singes sous une forme crédible. Maintenant, avec la technologie, les singes apparaissent avec un réalisme confondant.

Question d’être critique, nous avons trouvé les fameux effets spéciaux moins réussis que ce à quoi on s’attendait d’une version 2016 des aventures de Tarzan.

Si Robbie, Waltz et Jackson sont bons dans l’interprétation de leurs personnages respectifs, Skarsgard, lui, n’a pas plus à offrir que son torse absolument parfait. Il n’en reste pas moins qu’il pourra peut-être introduire la légende de Tarzan à un tout nouveau public.

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