Jardiner à Chibougamau

D’une terre hostile, boréale et arrosée d’aurores naitront de fins aliments frais sous la griffe attentionnée du jardinier patient. Travailler le sol avec le temps n’a rien de sorcier : la compréhension de sa composition et de sa structure demeure le meilleur outil pour parvenir à un terreau fertile.

Sur une surface presque stérile, de sable, de gravier, nous avons établi un potager à Chibougamau, il y a 3 ans. Ces qualités s’additionnent d’une saison à l’autre, et cet été fut propice à une abonde récolte de pois, pommes de terre, courgettes, oignons et carottes. Nos cinquante bulbes d’ail maturent depuis 2 semaines et nous garderons la moitié des caïeux pour les semer vers la mi-octobre, doublant ainsi de suite notre production.

La pluie, abondante dit-on, a allégé notre labeur en humectant les racines assoiffées. Un peu de compost mûr et des purins végétaux ont fortifié les tiges et verdi les feuilles; nul besoin du génie chimique entre papilles et légumes. Le choix de cultivars nordiques, un peu d’imagination et une rigueur paisible garantissent des merveilles gustatives d’une vitalité inégalable. Bonnes récoltes !

Jean-François Tremblay, jardiniers. 

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