On s’attendait à mieux de Dany Boon et Frank Dubosc

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Une des figures de proue du nouveau souffle comique français est sans contredit Dany Boon. Avec Bienvenue chez les Ch’tis, l’acteur, scénariste et réalisateur est maintenant connu à travers le monde. Dans son sillage, des comédies ont fait leur chemin jusqu’à nous. Pas toujours parfait, ce genre de divertissement nous fait rigoler sans retenue.

Dany Boon, cette fois-ci, se prête à la direction de l’actrice française Julie Delpy et interprète le personnage de Jean-René qu’a écrit la même actrice. Violette (Delpy), complètement dédiée à son travail dans le domaine de la mode, se laisse influencer par sa meilleure amie, Ariane (Karin Viard), et s’emmourache d’un informaticien de province (Boon) qui, par hasard, déménage à Paris pour le travail.

La relation amoureuse se développe jusqu’au jour où Violette présente à Jean-René son fils Éloi (Vincent Lacoste), qui se fait appeler Lolo – de là le titre du film.

Comique, le film de Julie Delpy n’exploite pas complètement le talent de Dany Boon. Même sa capacité à être drôle et touchante à la fois ne sert pas bien Julie Delpy. La chimie opère partiellement entre les deux acteurs et leur personnage respectif. Mais on a déjà vu bien pire.

Dany Boon et Julie Delpy y sont très efficaces sans toutefois casser la baraque. Le scénario n’est pas des plus originaux. La fin nous a semblé bâclée et plutôt faible. Certains apprécieront, d’autres seront déçus.

Bis

Étoiles:** et demie

Bis

Duo dépareillé, mais assez bien synchronisé, Merad et Dubosc s’investissent dans une comédie plutôt légère dont le défaut principal est de ne pas être originale du tout. Les retours dans le temps, les vieux qui se réincarnent dans leur corps de jeunesse, on a déjà vu ça.

Le film d’une heure 38 minutes ramène deux vieux copains dans les années 80 dans leur corps de l’époque. Le plaisir qu’ils ont à retrouver cette période chère à leur mémoire est bien mal exprimé. Le scénario aurait pu s’attarder à des détails, des souvenirs que tous partagent de cette époque, mais il ne le fait pas.

La profondeur de ce film est inexistante. Il aurait été pourtant facile d’éviter le cabotinage de Frank Dubosc pour s’investir dans l’humour subtil de Kad Merad.

Dans un lieu improbable, Éric et Patrice sont renvoyés dans le temps alors qu’ils vivaient leur adolescence et leurs premiers amours. Si l’un, Patrice, est rangé et prospère, l’autre, Éric, vivote dans l’incertain et tente de tenir à flot son entreprise de restauration qui sert des sushis.

L’occasion est belle, dans les années 80, alors qu’ils y sont catapultés pour changer le cours de leur histoire. Si le résultat est plus ou moins réussi, le scénario qui impose obstacles et erreurs réussit tout de même à suivre l’action avec attention.

La déception s’impose à nous après les scènes montées sans grande logique par ce cinéaste peu expérimenté qu’est Farrugia. Il aurait fallu resserrer le texte et insister sur de menus détails qui auraient, à la longue, importuné certains et emballé les autres.

Alexandra Lamy et Gérard Darmon y jouent de petits rôles qui réussissent à capter notre attention même si on n’y croit plus après un certain moment. Espérons seulement que ce ne soit pas là le début d’une franchise qui pigerait aussi allégrement dans le contingent de films sur le sujet qu’elle oublie d’expérimenter quoi que ce soit.

Malgré sa courte durée, la production de la compagnie de Luc Besson comporte des longueurs.

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