Organisation en bonne santé cherche nouveaux membres

Le nouveau directeur archiviste de la SHBJ, Rodolphe Tchintchin, et son prédécesseur, Francis Marcoux.

La Société d’histoire de la Baie-James (SHBJ) est en bonne santé financière et nombre d’importants projets sont bien implantés. Cependant, avec le départ du président et du vice-président, elle a incessamment besoin de nouveau sang.

C’est ce qui est ressorti de l’assemblée générale annuelle qui s’est déroulée le 28 mars dernier. « On cherche des candidatures de membres », a déclaré l’archiviste Marie-Claude Duchesne, soulignant du coup la vocation régionale de la Société.
Durant l’année financière qui s’est achevée le 31 décembre 2022, la SHBJ s’est montrée dynamique et a jeté les bases d’une période productive subséquente.

Un aperçu

L’implantation du projet triennal Histoire de la Baie-James, qui touche le développement industriel, économique et culturel, s’est poursuivie, avec la création, entre autres, d’une base de données et l’apprentissage de nombreux outils numériques. Un fascicule d’une trentaine de pages axé sur la chronologie (personnes, structures évènements) de cette histoire sera bientôt disponible. Ce n’est qu’une étape du projet, qui vise à créer une application recensant le patrimoine industriel régional. La Société du Plan Nord a fourni 94 879 $ pour ce projet. L’Administration régionale Baie-James (ARBJ) est aussi impliquée.

Archives et expos

La salle d’exposition a été revampée; la SHBJ a organisé deux expositions à Chibougamau et une autre s’est promenée dans trois villes. Une exposition consacrée à un artiste amateur doit avoir lieu cet été.
Ce sont 29 nouveaux articles à propos de la région qui ont été créés sur Wikipédia dont un qui, selon Marie-Claude Duchesne, a contribué à sauver la tombe de la famille Obalski en France, berceau de la famille de Joseph Obalski, qui a contribué au développement minier de la région.

L’organisme a fait beaucoup de diffusion d’archives, a acquis plusieurs fonds et est en voie d’en acquérir d’autres. « Nous avons augmenté notre nombre de membres et de chercheurs », ajoute Mme Duchesne.
Un projet d’initiation à l’archéologie est en développement.

Finances

Avec le support financier de plusieurs organismes de la région, la Société d’histoire a bénéficié en 2022 de revenus de 193 405 $, presque le quadruple de l’année précédente.
La SHBJ a aussi eu plus de dépenses générées, notamment, par la salle d’exposition, la production de l’Histoire de la Baie-James et un employé à temps plein.
Elle montre un surplus cumulatif de 88 000 $.

Des postes à combler

Plusieurs départs ont été signifiés officiellement lors de l’assemblée générale annuelle. Le directeur archiviste, Francis Marcoux, a été remplacé par Rodolphe Tchintchin. M. Marcoux s’est dit fier d’avoir contribué à hausser les revenus de la Société.

Mélanie Leblanc, qui représentait l’ARBJ, et Lyne Laporte ont aussi quitté le navire, et c’est le cas aussi de Philippe D’Ambroise et Sébastien Girard-Lindsay, respectivement président et vice-président, qui n’ont pas été remplacés lors de l’AGA.

M. D’Ambroise part avec un sentiment de fierté du travail accompli. « Tu as été plus qu’un président », l’a félicité Mme Duchesne, évoquant sa contribution à des tâches qui n’étaient pas toujours présidentielles.

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