12 ans de vie et une valeur brute de 6,8 milliards $ pour Horne 5

Une production annuelle de 236 000 onces d’or pendant 12 ans, une valeur brute de 6,8 milliards $ et la création de 525 emplois, voilà ce que le projet Horne 5 de Ressources Falco recèle comme potentiel.

Publiée le 9 mai 2016, l’étude d’évaluation économique préliminaire (ÉÉÉP) est venue officialiser plusieurs données déjà avancées par la société. Cette étape doit précéder l’étude de faisabilité et l’étude d’impact sur l’environnement, lesquelles devraient être complétées à la mi-2017. Le processus d’obtention des permis sera par la suite entrepris, en vue de commencer la construction en 2019.

Si tout se déroule comme prévu, la mine entrera en production vers la fin de 2020 pour atteindre la pleine capacité au début de 2021.

1,34 milliard $ en investissements

L’ÉÉÉP révèle que des investissements de 905,2 M $ – 1,34 milliard $ incluant les coûts de maintien – seraient requis pour mener Horne 5 à terme. La future mine pourrait cependant générer un produit brut de 6,8 milliards $, lequel se traduirait par une valeur actuelle nette après impôt de 667 M $. Falco pourrait ainsi recouvrer ses investissements en environ quatre ans.

Une somme de 351,8 M $ sera investie pour la construction d’une usine de traitement qui produirait des lingots d’or, un concentré de cuivre où l’on retrouverait une certaine quantité d’or et d’argent ainsi qu’un concentré de zinc qui comprendrait de l’argent.

Selon les données actuelles, la mine pourrait produire 3,1 millions d’onces d’or, 23,8 millions d’onces d’argent, 807 millions de livres de zinc et 194 millions de livres de cuivre. Les ressources du projet disposent cependant d’un bon potentiel pour s’accroître, alors que le gisement demeure ouvert en profondeur et vers l’ouest. Un budget d’exploration de 7,5 M $ est d’ailleurs prévu à cet effet en 2016.

Les coûts de restauration du site sont quant à eux évalués à 51,6 M $.

Surtout des opérations souterraines

Le développement de la future mine se ferait à partir de l’ancien site de la mine Quémont, dont le puits de 1200 mètres de profondeur serait utilisé pour accéder au gisement souterrain.

La mine utiliserait des chargeuses de 21 tonnes pour transporter le minerai jusqu’à deux cheminées à minerai. Celles-ci alimenteraient des installations de concassage souterraines. Le minerai concassé serait ensuite acheminé par un convoyeur de 600 mètres jusqu’au point de chargement du puits. Il serait ensuite remonté à la surface par des skips d’une capacité de 43,5 tonnes pour y être usiné.

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