À l’assaut de l’eau!

Alain Gauthier et Luis Guillermo Venegas Biermann, deux membres très actifs du groupe Kayak Chibougamau.

Lacs Gilman, Mistassini, Bourbeau, Williams, rivière Obatogamau et autres, les plans d’eau navigables de la région reçoivent de plus en plus la visite de rameurs locaux, amateurs de nature et d’aventure.

Nombre d’entre eux sont membres du groupe Facebook Kayak Chibougamau qui a connu une expansion rapide et imprévue. Créé il y environ trois ans, le groupe Kayak Chibougamau compte 333 membres dont le tiers s’est rajouté depuis 12 mois, de dire son fondateur, Alain Gauthier. « Un des buts principaux, c’est d’apporter de la sécurité. Si t’es toujours seul, ce n’est pas sécuritaire », fait valoir M. Gauthier, un informaticien travaillant dans le domaine de la santé. Avec un minimum de deux personnes, il y a davantage de probabilité de prodiguer des soins ou d’aller chercher de l’aide s’il arrive quelque chose.

Socialisation et partage

Évidemment, le site est aussi un outil permettant de socialiser, de partager des informations, des expériences, de faire du plein air. Dans cette optique, mettant à profit ses aptitudes professionnelles, Alain Gauthier a créé un site Internet https://kayakchibougamau.netlify.app/ qui comprend, entre autres, une carte interactive avec des propositions de trajets, des débarcadères.

Composer avec le vent

Malgré son nom, Kayak Chibougamau, depuis l’an dernier, est aussi composé d’adeptes du canot. « Canot ou kayak, ça n’a pas d’importance, assure Alain Gauthier. La planche à pagaie (communément appelée paddle board) par contre, s’avère plus problématique ; canots et kayaks peuvent naviguer de concert, mais les planches sont plus lentes et ceux qui les manœuvrent sont davantage confrontés au vent. Alain Gauthier, lui, donne sa prédilection au kayak. « Je préfère son ergonomie, dit-il. On est mieux assis, c’est plus facile de partir lorsqu’on est seul, et on est moins sensible au vent. »

Beaucoup de nouveaux venus

Au départ, le groupe Kayak Chibougamau était surtout composé de gens de la région, mais beaucoup sont partis et on y retrouve aujourd’hui principalement des gens provenant de l’extérieur. M. Gauthier dit en connaitre une cinquantaine du lot, mais pas nécessairement comme kayakistes. « Il y a deux genres de personnes, énonce le fondateur du groupe: ceux qui veulent faire des petites balades et des gens plus crinqués. »

Il range dans cette dernière catégorie son ami Luis Guillermo Venegas Biermann, initié au canot il y a deux ans et rapidement devenu passionné de la chose. Il a d’ailleurs suggéré des parcours qui ont été ajoutés à la carte interactive. « Luis aime faire des rapides, note M. Gauthier. Moi c’est la distance. »
Malgré le nombre élevé d’adhésions, il s’avère plus difficile de trouver des compagnons pour des sorties de longue haleine.

Une formation au Saguenay

Du 9 au 11 septembre aura lieu le Rendez-vous festif du kayak Ha! Ha! à Ferland-et-Boilleau. « C’est une rencontre sociale de kayakistes », explique Alain Gauthier, qui s’y rendra avec au moins un autre membre du groupe de Chibougamau. Il y a des cliniques d’esquimautage, sur la façon de préparer la bouffe et le kayak pour une expédition. Il y a des cours sur place. »

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