32 ans à assurer la sécurité de ses concitoyens

Cirrus SR22T

Après 32 ans à assurer la sécurité de ses concitoyens, l’inspecteur-chef Jasmin Piquette, commandant du district Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec de la Sûreté du Québec, a accroché sa casquette pour de bon.

Le 17 juillet, ce natif du Saguenay-Lac-Saint-Jean qui a passé son enfance dans la région de Chapais-Chibougamau a écrit le dernier paragraphe d’une histoire professionnelle qui s’est amorcée en 1983 à Lebel-sur-Quévillon. Il était alors patrouilleur à la sûreté municipale.

Crimes majeurs et crime organisé

En mai 1989, M. Piquette fait son entrée à la Sûreté du Québec comme patrouilleur et enquêteur à Rouyn-Noranda. «J’ai toujours eu un intérêt pour les enquêtes criminelles, a-t-il confié, à quelques jours de son départ. D’ailleurs, en 1991, j’ai été embauché à l’Escouade des crimes majeurs, un poste que j’ai conservé jusqu’en 1996. Je m’occupais en particulier des crimes contre la personne, tels que les meurtres et les tentatives de meurtres ou encore les vols qualifiés. Au cours de cette période, j’ai aussi été négociateur pour le Groupe tactique d’intervention.»

En 1996, Jasmin Piquette est nommé chef d’équipe à l’Escouade du crime organisé, un poste qu’il conservera seulement deux ans, puisqu’il en devient alors le chef pour le district régional. «On s’occupait principalement de tout ce qui concernait le trafic de stupéfiants», a-t-il précisé.

De l’action directe à la coordination

À compter de 2002, M. Piquette se retire de l’action directe en acceptant le poste cadre d’adjoint au chef du Bureau de la surveillance du territoire. Encore là, il ne le conservera qu’un an, car en 2003, il est promu chef du service.

«J’étais responsable des directeurs des 11 postes du district, a-t-il précisé. Mes tâches couvraient, entre autres, la coordination de toutes les activités des postes, les mesures d’urgence et tout le suivi administratif. Je devais aussi remplacer le commandant du district lorsqu’il s’absentait.»

Ce remplacement devient définitif en 2008, lorsqu’il obtient lui-même le poste de commandant du district et le grade d’inspecteur-chef. Un choix qu’il n’a jamais regretté.

«Chaque commandant apporte sa couleur, a mentionné Jasmin Piquette. De par mon background, j’étais très proche des enquêtes criminelles. J’ai aussi toujours eu une vision régionale plutôt que rattachée à une ville en particulier. Ça m’a permis de poser un regard global sur la sécurité publique. Je pense avoir fait du bon travail, en particulier pour l’amélioration du bilan routier. Je pars heureux. J’ai fait du mieux que j’ai pu en étant entouré de gens compétents, engagés et efficaces.»

Loin du repos

À 53 ans, maintenant qu’il se retire de la Sûreté du Québec, M. Piquette n’entend toutefois pas s’asseoir dans un fauteuil pour regarder le temps passer. «On peut sortir de la police, mais la police ne sortira pas de moi, a-t-il lancé avec un sourire. Je compte rester actif. Quoi? Je ne le sais pas encore. Mais je dispose d’une expertise qui, je l’espère, me permettra de continuer à être utile auprès de mes concitoyens.»

Lisez aussi:

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS