500 000$ pour Doré Copper

Le concentrateur de Copper Rand nécessiterait environ un investissement de 15 M$ pour redevenir opérationnel.

La Société de développement de la Baie-James (SDBJ) a acheté 500 000 actions ordinaires au prix de 1,00 $ chacune dans la société d’exploration minière Doré Copper Mining Corp. Cet investissement a été rendu public le 21 juin dernier.

Doré Copper Mining Corp possède 13 anciennes mines d’or et de cuivre aux camps miniers de lac Doré et de Joe Mann, près de Chibougamau.
La hauteur des investissements de la SDBJ dans le secteur minier varie entre 100 000 $ et 750 000 $. Son placement dans la minière est donc la tranche la plus élevée que se permet la société d’état.

« On décide du montant investi en fonction de différents critères, explique Simon T. Hébert, directeur du portefeuille minier de la SDBJ. On les pondère en fonction d’un indice de confiance. Plus l’indice de confiance envers la société est élevé, plus je suis à l’aise de proposer un investissement élevé. L’indice de confiance va avec le risque qu’on essaie de diminuer; on sait que faire du financement minier est relativement risqué. Mais on tient aussi compte de l’impact positif qu’un projet peut avoir sur une région. » M. Hébert considère que Doré Copper peut jouer le même rôle pour la vitalité de Chibougamau que Québec Copper& Gold pour Chapais ou Wallbridge pour Matagami.

Il note que la compagnie bénéficie de gisements avec des ressources connues, qui pourraient revivre, et de très bons cours actuels de l’or et du cuivre. « C’est très intéressant pour la compagnie, pour la région, et donc pour la SDBJ, conclut le directeur du portefeuille minier de la SDBJ. Nous avons un très bel indice de confiance pour la compagnie, les travaux qu’ils font, leur équipe et leur conseil d’administration. »

Opérationnels dans trois ans?

L’investissement de la Société de développement de la Baie-James s’inscrit dans le cadre d’un placement privé totalisant 14,6 M$, annoncé par Doré Cooper Mining Corp en juin dernier. Le président et chef de la Direction de la compagnie, Ernest Mast, affirme que cette somme est suffisante pour financer les 18 prochains mois de travaux, et sans doute plus.
Il anticipe que les couts de remise en opération du concentrateur Copper Rand, qui se trouve au milieu des gisements, pourraient s’élever à environ 15 M$. « Nous sommes en train de faire une évaluation économique préliminaire (EEP), précise M. Mast. Nous aurons alors une meilleure estimation. »

Cette EEP devrait être terminée en décembre. Quant à l’estimation des ressources minérales pour l’ancienne mine Joe Mann, qui devait être rendue publique avant la fin de juin 2021, cette date a été repoussée au mois de juillet.
C’est davantage dans le cuivre que dans l’or que se situe la richesse des gisements de Doré Copper, selon l’analyse de M. Mast.
« Quatre ou cinq des gisements pourraient être exploités, explique-t-il. Ce ne sera peut-être pas les treize gisements. Mais il faut continuer à faire de l’exploration dans quelques-uns pour avoir une meilleure estimation des ressources. »

L’extraction pourrait commencer dans trois ans et durer entre 12 à 15 ans, anticipe-t-il. « Ces mines ont été en opération durant 50 ans, rappelle Ernest Mast. La ville de Chibougamau a été construite à cause de la mine Copper Rand. La philosophie de la compagnie est de dépenser beaucoup dans l’exploration. On va s’assurer qu’il y a beaucoup d’années [d’exploitation] avant de commencer. La dernière compagnie qui a exploité ici a seulement eu cinq ans de vie. Nous, on va commencer avec plus de 10 ans. »

Le concentrateur de Copper Rand nécessiterait environ un investissement de 15 M$ pour redevenir opérationnel. (Gracieuseté Doré Copper Mining Corp)

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