500 emplois pendant 20 ans dès 2022 pour le projet Horne 5

Wipaire Des tonnes de flotteurs… et beaucoup plus!

Bien que l’exploitation du gisement Horne 5 n’en soit encore qu’à l’étape de projet, Falco envisage déjà son expansion, notamment par d’éventuelles ressources minérales qui pourraient être ajoutées dans l’ancienne mine Quémont. Une importante campagne de forage sera toutefois requise pour confirmer les indices découverts par la société.

Bien que la société n’en soit encore qu’au stade des hypothèses, Claude Léveillée, vice-président aux ressources humaines et aux relations avec le milieu chez Falco, n’hésite pas à qualifier Horne 5 de «beau projet».

«Si l’étude d’évaluation économique préliminaire (ÉÉÉP) est concluante, ce qu’on devrait savoir d’ici la mi-2016, on prévoit que la mine produirait 58 millions de tonnes de minerai à un rythme de traitement d’environ 10 000 à 11 500 tonnes par jour. Cela en ferait la mine souterraine la plus productive du Canada», a indiqué M. Léveillée.

Encore au stade des hypothèses

Avant de s’emballer, la population doit cependant garder à l’esprit que Falco n’en est encore qu’à l’étude d’évaluation économique préliminaire. «Nos données doivent donc être considérées comme des hypothèses, qui pourraient être appelées à changer, pour le meilleur ou pour le pire, au fur et à mesure que nous franchirons les étapes», a prévenu Claude Léveillée.

Beaucoup de retombées directes et indirectes

À l’heure actuelle, Falco envisage de démarrer la production de Horne 5 en 2022. Quelque 500 personnes y travailleraient. «Ce sont des retombées intéressantes pour Rouyn-Noranda, mais il devrait se passer bien des choses avant, que ce soit la conception du plan de la mine ainsi que la construction des infrastructures. Le projet devrait donc générer de l’activité économique bien avant 2022», a fait observer Claude Léveillée.

Par ailleurs, si jamais le projet devait se concrétiser en mine, l’exploitation du gisement Horne 5 ne bénéficierait pas seulement qu’à Falco.

«Nous allons d’abord exploiter l’or, mais on y retrouve aussi beaucoup d’argent, de cuivre et de zinc, a souligné M. Léveillée. Nous croyons pouvoir produire de deux à trois concentrés différents, mais nous ne les traiterons pas nous-mêmes. Nous allons plutôt recourir aux autres usines de la région. À cet égard, nous avons amorcé des discussions avec Glencore Canada, notre voisin immédiat, pour examiner la possibilité que la Fonderie Horne traite nos concentrés de cuivre et de zinc.»

20 ans de vie minimum

Sur la base des données actuelles, Falco évalue à environ 20 ans la durée de vie de la mine Horne 5. Cependant, plusieurs années pourraient s’ajouter à ce calendrier.

«Le gisement Horne 5 descend actuellement jusqu’à 2300 mètres sous terre, mais il demeure ouvert en profondeur et du côté ouest. Il présente donc un potentiel très intéressant pour l’exploration», a mentionné M. Léveillée.

De plus, les forages réalisés par Falco pour confirmer les données historiques de Noranda sur le gisement Horne 5 ont aussi laissé entendre que l’ancienne mine Quémont, dont la société prévoit utiliser un des puits pour atteindre le gisement Horne 5, pourrait elle aussi offrir un potentiel pour ajouter des ressources minérales au projet.

«Il faudra par contre confirmer le tout avec une importante campagne de forage, car contrairement à Horne 5, nous n’avons pas accès aux données historiques de Quémont: celles-ci ont brûlé», a signalé Claude Léveillée.

 

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