Bleuets : une des meilleures années!

Pour l’acheteur de bleuets de sauvages Régis Bergeron, basé à Chibougamau, 2022 est une des meilleures des 10 ou 15 dernières années.

« C’est une très bonne année, tous les cueilleurs sont positifs, dit M. Bergeron, enthousiaste. L’an passé, c’était ridicule, on a cueilli 30 000 livres. Les cueilleurs ne sortaient même plus. Là, on est rendu à 35 000 livres livrées et c’est notre sixième journée. »

Si l’année 2021 a été très mauvaise du côté des bleuets, c’est parce qu’il avait gelé en mai, durant le temps de la floraison. Cette année, selon M. Bergeron qui revend les bleuets à Azurco à Saint-Félicien, un cueilleur peut récolter quotidiennement une dizaine de boites de 25 à 28 livres. « L’an passé, c’était parfois deux boites par jour! » s’exclame-t-il.

L’homme ne manque pas de main-d’œuvre, mais souligne que tous et toutes sont bienvenu.es et qu’il est ouvert sept jours par semaine, de 7 h à 22 h.
Si la nature est favorable et que le gel ne s’invite pas à la fête, Régis Bergeron, qui en est à sa 19e année dans le domaine, s’attend à ce que la saison dure jusqu’au début septembre, dans les alentours de la fête du Travail.

Optimisme prudent

À l’autre bout de Chibougamau, chez Bleuetière Pouliot et fils, le personnel ajustait la machinerie lorsque La Sentinelle est allée les visiter. C’est samedi le 13 aout que la récolte, entièrement mécanisée, devait commencer.

Le propriétaire, Martial Pouliot, est optimiste face à la récolte à venir, mais affichait de la prudence, préférant attendre la fin des opérations avant d’émettre des commentaires. Il faut dire que l’an passé, le gel lui a fait perdre plus de 70 % de sa récolte.

Bleuetière Pouliot et fils est une entreprise familiale qui loue au gouvernement ses 250 hectares. La récolte se fait en alternance sur la moitié de la bleuetière. Les bleuetiers sauvages nains, après récolte, sont coupé au ras du sol.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS