Bob Bissonnette: Chapelle ardente pour le «bonheur en personne»

Pendant deux jours, la famille de Roberto «Bob» Bissonnette reçoit les condoléances du public dans le hall d’entrée du Stade municipal. Une fois de plus, les Capitales de Québec ont organisé l’événement à l’image du défunt, simple et accueillant.

Les mythiques corridors jaune, blanc et bleu du stade de baseball se sont refait une beauté. Plusieurs décorations à l’effigie de Bob Bissonnette ont accompagné les gens dans la longue file pour atteindre son cercueil, fermé, recouvert d’un chandail des Olympiques de Hull, le principal club junior de l’ancien #14.

Titrés «Le meilleur gars au monde», «Gorgée les cabochons» et «On va voir du bizzball», ces peintures tapissées de nombreuses photos de l’ultime bon vivant ont été appréciées par les visiteurs.

Tous les chandails de hockey qu’il a portés ont été accrochés dans les hauteurs d’un couloir. Le premier, celui des Gouverneurs de Sainte-Foy, où il y portait le #22 dans le Midget AAA.

«Le bonheur en personne»

Même s’il a pris sa retraite du hockey en 2010, il restait très actif sur la surface glacée, organisant une ligue où des joueurs se regroupaient tous les mercredis.

Mike Ouellet l’affrontait à l’occasion, mais généralement, il avait la chance de partager le même vestiaire que Roberto Bissonnette.

«Un gars tellement compétitif. Quand il marquait, il allait narguer le banc adverse. Quand il perdait, les gars le taquinaient», se remémore l’homme de 35 ans.

Leur première rencontre remonte à «2008 ou 2009», sur le plateau de tournage du film Lance et Compte. Les deux faisaient de la figuration.

«Je n’ai pas la prétention de dire que j’étais l’un de ses grands chums, mais je suis fier de dire qu’il était mon chum. Je l’ai souvent croisé, à l’aréna ou dans ses spectacles, et je ne l’ai jamais vu de mauvaise humeur.»

«Il avait tellement un grand cœur. Il aimait dire des niaiseries et chanter avec son ukulélé. C’était le bonheur en personne», a poursuivi le hockeyeur.

 

Quatre jours avant de décéder, Bob Bissonnette était de la fête pour inaugurer la maison de Mark Barberio (Canadiens de Montréal) et Pierre-Cédric Labrie (organisation des Blackhawks de Chicago). Invité à l’événement, Ouellet n’a pas pu y aller, en raison d’un contretemps : «Je le regrette. Avoir su…»

Le joueur, le chanteur et le coactionnaire

Le président des Remparts de Québec, Jacques Tanguay, n’était pas un ami personnel, mais il le connaissait depuis longtemps.

M. Tanguay a fait renaître les Diables rouges à Québec en 1997. De 1998 à 2002, le dur à cuire Roberto Bissonnette a sans doute terrorisé ses joueurs lors des duels à haute intensité.

«C’est toujours très émouvant, surtout que je connaissais plusieurs proches autour de lui. J’ai connu le joueur, le chanteur et le copropriétaire [des Capitales]. Un homme attachant que tout le monde aimait.»

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