Bourse de 60 000 $ pour une étudiante en environnement de l’UQAT

Étudiante au doctorat en Sciences de l’environnement de l’UQAT, Annie Claude Bélisle a remporté la prestigieuse Bourse Réal-Décoste pour ses recherches sur les impacts de l’exploitation forestière et des changements climatiques sur les communautés autochtones.

Créée par le Consortium Ouranos, un groupe de recherche sur les changements climatiques, cette bourse honore la mémoire de son créateur, décédé en 2004. Elle vise à stimuler l’intérêt des étudiants aux changements climatiques et à soutenir les plus prometteurs à poursuivre un programme d’études au doctorat.

Sa valeur maximale est de 20 000 $ pour une période de 12 mois d’études. Cependant, à l’intérieur de sa période d’admissibilité, soit 36 mois, un boursier peut recevoir un maximum de 60 000 $.

Évaluer les impacts sociaux sur les Autochtones

Biologiste de formation, Mme Bélisle a complété un baccalauréat et une maîtrise à l’UQAM. Ses travaux de recherche ont d’abord porté sur l’écologie des feux et l’aménagement forestier en zone boréale. Ses intérêts se concentrent maintenant sur les aspects humains des changements environnementaux.

Ses recherches à l’UQAT s’appuient sur le principe que si plusieurs modèles ont été développés pour appréhender l’impact sur les écosystèmes des perturbations provoquées par l’exploitation des forêts et les changements climatiques, il n’existe presque rien pour en prévoir impacts sociaux, notamment sur les communautés autochtones.

Trois étapes

Dans un premier temps, Annie Claude Bélisle compte réaliser des entrevues dans différentes communautés pour documenter et décrire la relation entre les caractéristiques des écosystèmes forestiers et les services qu’ils fournissent aux Autochtones.

Par la suite, elle utilisera des modèles existants pour extrapoler le portrait de la forêt à venir, en fonction de plusieurs scénarios de changements climatiques et d’exploitation des ressources. Elle analysera alors comment les décisions qui sont prises aujourd’hui affecteront la capacité du territoire à fournir des services aux communautés autochtones dans le futur.

Le tout devrait déboucher sur l’élaboration d’un outil d’aide à la décision. Celui-ci devrait, espère-t-on, faciliter l’examen des conséquences à long terme des projets d’aménagement du territoire qui sont proposés à l’heure actuelle.

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