Ça roule, mais au ralenti

Les chauffeurs de taxi sont eux aussi très touchés par la pandémie comme nous l’a précisé Jean-Yves Loiselle de Coop Taxi.

Comment se porte l’industrie du taxi dans la région depuis la pandémie? Nous avons rencontré Jean-Yves Loiselle de Coop Taxi qui a bien voulu faire le point sur cette industrie.

Comme le souligne Jean-Yves Loiselle, le moins que l’on puisse dire, c’est que cette industrie roule au ralenti. « Notre Coop comprend 6 voitures avec 5 propriétaires. Dès le 13 mars, une seule voiture est demeurée en poste pour les urgences. Présentement, nous avons 4 voitures de disponibles et 2 propriétaires n’ont pas encore recommencé. Je pense que cela va demeurer tranquille tant et aussi longtemps que les restaurants et les bars ne fonctionneront pas. »

Barrages routiers

Celui qui évolue dans le monde du taxi depuis 9 ans mentionne que le printemps, c’est toujours un peu plus tranquille. Présentement, c’est définitivement encore pire alors que le soir tout est fermé. « Il n’y a plus de transport aérien régulier. C’est encore un moins pour nous autres. Il y a bien quelques vols privés, mais c’est exceptionnel. Nous devons aussi faire face aux barrages routiers alors que nos clients doivent avoir de bonnes raisons pour les franchir. Ce sont surtout des cas pour des examens vers Chicoutimi et Roberval qui nous donnent un peu de travail. Pour nous rendre dans les communautés autochtones, il faut aussi avoir de bonnes raisons et souvent c’est le médecin qui communique avec les policiers pour nous permettre de nous rendre à Mistissini et Oujé-Bougoumou. »

Profitant du soleil sur un banc installé sur la devanture du petit poste de taxi, Jean-Yves Loiselle ajoute en riant que ce banc est très occupé par les chauffeurs alors qu’ils doivent faire preuve de patience et attendre des jours meilleurs pour l’industrie.

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