Chantiers Chibougamau accusés de négligence criminelle

Tableau comparatif

L’entreprise forestière de Chibougamau est accusée de négligence criminelle par rapport au décès de Martial Larouche, survenu le 28 novembre 2013.

Le procureur de la Couronne estime que l’entreprise a démontré une insouciance téméraire ou déréglée pour qu’un tel accident mortel survienne.

«On est vraiment surpris et complètement sous le choc par de telles accusations», a indiqué à La Sentinelle le porte-parole de Chantiers Chibougamau, Frédéric Verreault. L’entreprise prévoit plaider non-coupable aux accusations pour lesquelles elle est passible d’une amende.

L’avocat de Chantiers Chibougamau, Me Maxime Roy, estime que les accusations sont mal fondées.

Rappelons qu’en novembre 2013, M. Larouche, un employé de Plomberie Biron, réparait un gicleur gelé situé en hauteur. Il est ensuite tombé dans un silo rempli de brans de scie pour mourir asphyxié. L’homme sexagénaire et père d’une famille travaillait depuis 20 ans sur le site de Chantiers Chibougamau.

Dans une note remise par l’entreprise à ses employés dont La Sentinelle a obtenu une copie, on peut lire «nous réitérons notre engagement sincère à assurer un environnement sain et sécuritaire à tous nos travailleurs».

Selon M. Verreault, c’est la première fois que la société fait face à ce genre d’accusations. L’entreprise a connu quelques épisodes mortels au fil de ses 55 années d’existence, mais elle n’avait jamais été accusée de négligence criminelle.

«Si nous avons toujours l’ambition de bien faire les choses et de faire constamment mieux, nous n’avons jamais eu la prétention d’être parfaits pour tout ce qui concerne nos activités», peut-on aussi lire dans la note remise aux employés.    

La comparution aura lieu le 11 mars à 9 h 30 au palais de justice de Chibougamau.

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