Chantiers Chibougamau achète Scierie Landrienne

Scierie Landrienne est passée sous le giron de la famille Filion et de Chantiers Chibougamau dans une transaction annoncée le 23 juin. Cela permettra d’assurer la pérennité de l’usine alors que les actionnaires souhaitaient se retirer depuis quelque temps.

Il s’agit du deuxième scieur indépendant à changer de mains dans la région en quelques mois. Matériaux Blanchet d’Amos a été acquis en février par l’entreprise familiale E.J. Carrier. Chantiers Chibougamau acquiert 100 % des actions de l’entreprise, incluant la participation de Kruger.

«Nous sommes fiers d’accueillir toute l’équipe de Scierie Landrienne dans la famille de l’entreprise. Nous avons la ferme intention de continuer l’exploitation de cette entreprise dans le respect des méthodes efficaces déjà en place et des gens compétents qui en composent l’équipe», affirme Frédéric Verreault, porte-parole de Chantiers Chibougamau, qui voit une compatibilité de l’ADN des deux organisations.

«Je suis habité aujourd’hui d’un grand sentiment de fierté et de reconnaissance à l’égard de tous nos employés et de mes collègues actionnaires avec lesquels nous avons développé Scierie Landrienne depuis 37 ans et qui est aujourd’hui considérée comme exemplaire dans son domaine. Je suis très confiant de passer le flambeau à la famille Filion, une famille connue comme des leaders inspirants de l’industrie forestière québécoise», déclare le président-fondateur Gilbert Gonthier, dans un communiqué.

Poursuivre le développement

Les nouveaux propriétaires comptent donc poursuivre le développement de Scierie Landrienne et accueillir ses quelque 160 employés en forêt et en usine. Ils souhaitent aussi rassurer les fournisseurs actuels. Ils entendent prendre la relève dans la continuité.

«Dans l’état actuel des choses, c’est une usine performante et pertinente. Dans notre demande de transfert des garanties d’approvisionnement auprès du gouvernement, nous nous sommes engagés à ne pas transférer de volumes de bois de Landrienne», précise M. Verreault.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS