Chasse dans le Nord : Le loup remplacera-t-il le caribou?

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Il semble que le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs songe à remplacer la chasse au caribou par la chasse au loup après l’entrée en vigueur du moratoire sur le caribou en 2018.

C’est ce qu’écrivait Patrick Bellerose du Journal de Québec la semaine dernière. Le ministre Luc Blanchette lui a confirmé qu’une analyse sur la chasse au loup était en cours. Des biologistes du gouvernement effectuent une étude en ce qui regarde l’impact de cette chasse sur la chaine alimentaire.

Les pourvoyeurs du Nord sont très inquiets face à l’interdiction de la chasse au caribou en 2018. Les chiffres révélés par le ministère à l’effet que le troupeau de la rivière aux Feuilles est passé de 430 000 bêtes en 2011 à 199 000 en 2016 ont sonné l’état d’alerte au gouvernement.

L’offre touristique

Pour contrer la perte pour les pourvoyeurs, le gouvernement pourrait aussi miser sur la chasse à l’ours noir ce qui aiderait la population de caribous car le loup et l’ours noir sont de grands prédateurs pour le caribou.

À ces deux activités, la pêche au saumon et la motoneige viendraient enrichir l’offre touristique du Grand-Nord québécois.

Pas de gaieté de coeur

Un directeur de pourvoirie a confié au journaliste du Journal de Québec que le loup ne pourra jamais compenser les pertes anticipées.

Le député d’Ungava, Jean Boucher, dit très bien connaitre le problème et est conscient des difficultés que la fermeture de la chasse au caribou va apporter aux pourvoyeurs du nord. « Il est évident que nous ferons tout notre possible pour aider les pourvoyeurs en trouvant des solutions. C’est un choix difficile d’interdire la chasse au caribou et cela ne se fait pas avec gaieté de cœur. Il faut cependant le faire pour l’avenir du caribou. La chasse à l’ours est de plus en plus populaire auprès des chasseurs. Il y a aussi la chasse au loup et des études sont faites pour savoir s’ils sont assez nombreux pour développer cette chasse. »

Jean Boucher sait que 2018 arrive à grands pas. « Nous sommes conscients que 2018 va arriver rapidement. C’est pourquoi tout est en marche pour trouver des solutions le plus rapidement possible. »

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