Christine Moore tente un retour en politique

Sa priorité sera de se rendre disponible partout sur le territoire.

Infirmière clinicienne et ancienne députée fédérale de 2011 à 2019 dans le comté Abitibi-Témiscamingue, Christine Moore désire, cette fois-ci, se faire élire députée d’Ungava lors des prochaines élections provinciales.

Celle qui avoue avoir essayé de faire avancer ses idées dans le système fédéral se tourne maintenant vers l’indépendance qui devient, pour la candidate, la seule solution à la hauteur des aspirations du Québec. « La pandémie a transformé le paysage politique. Plus que jamais, le Québec a besoin de son indépendance pour sécuriser son filet social et les services offerts aux citoyens », clame-t-elle.

En pays de connaissance

Son expérience politique va au-delà de son passage au Parlement d’Ottawa. « Mon conjoint a été conseiller municipal de notre village. Ça m’a permis de comprendre toute la dynamique de la politique municipale. Mon père fut également conseiller municipal et maire de La Reine, le village d’où je viens. »
Avant d’occuper, pendant deux mandats, le poste de députée fédérale, Christine Moore s’était présentée aux élections fédérales de 2006 et 2008.
« C’est donc, dans mon cas, la 5e campagne électorale que j’entreprends. »

Priorités électorales

Selon elle, le Nord sera au centre de plusieurs enjeux au cours des prochaines années. « Je serai présente et je continuerai d’être cette voix forte pour les citoyens, comme je l’ai toujours été. Ma priorité sera de me rendre disponible partout sur le territoire. Comme députée fédérale, je roulais facilement 100 000 kilomètres par année. Parfois, dans une seule fin de semaine, je me déplaçais sur 3 000 kilomètres », ajoute la candidate péquiste.

Tout ce qui a trait à l’occupation du territoire interpelle la porte-parole péquiste dans Ungava. « Nous vivons une réalité du « fly-in fly-out » (FIFO). Pour trouver une solution permanente, on doit réoccuper les territoires du Nord. Mais pour cela, on doit offrir aux résidents des infrastructures adéquates. Ça prend des places en garderie et des logements adéquats. » « On ne peut espérer inviter des gens à vivre ici si on ne peut leur offrir ces services. Ce type de problème est criant dans les communautés autochtones où parfois on vit jusqu’à 12 personnes dans la même résidence », affirme-t-elle.

Si elle est élue, Christine Moore s’engage également à travailler sur tous les dossiers qui touchent aux ressources naturelles, la préservation de la faune et les changements climatiques.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS