Comment réduire la charge mentale

Une quinzaine de membres de l’AFEAS de Chibougamau ont participé à une formation sur la charge mentale. Un phénomène de plus en plus présent vécu la plupart du temps par les femmes.

Les membres de l’AFEAS de Chibougamau ont eu l’occasion, le 12 octobre dernier, de participer à une formation sur la charge mentale dispensée par deux formatrices spécialisées dans ce domaine. Ce fut l’occasion pour une quinzaine de personnes de démystifier ce phénomène en croissance vécu principalement par des femmes.

D’entrée de jeu, les formatrices, Lisette Gaudreault et Colette Doré de l’AFEAS régional Saguenay–Lac-Saint-Jean/Chibougamau, ont expliqué ce qu’était la charge mentale.

Souvent aux prises avec un poids psychologique excessif, la charge mentale entraine, lors de l’exécution des tâches domestiques, une fatigue physique et mentale difficile à gérer.

On la diagnostique lorsqu’une personne pense simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement. Un constat vécu souvent par la mère de famille, au travail, qui pense à ce qu’elle devra faire lorsqu’elle entrera à la maison à la fin de la journée.

Contrer les croyances populaires

Les conférencières ont par la suite suggéré quelques trucs pour contrer ce phénomène de l’heure. « Ce fut l’occasion de réfléchir sur les croyances contemporaines en lien avec les exigences que l’on véhicule pour les femmes. Même chose pour les valeurs et les priorités qui font partie de nos vies », explique Maryse Paradis de l’AFEAS de Chibougamau. « Parfois nous sommes très exigeantes envers nous et on se donne peu de délai. Tout doit être fait rapidement. Les formatrices nous ont expliqué comment faire pour diminuer cette exigence que l’on s’impose. »

Mieux distribuer les tâches

La délégation des tâches fait également partie des mesures à adopter. Lors des échanges avec les formatrices, plusieurs ont avoué prendre les bouchées doubles quant aux tâches journalières. « Les femmes prennent en charge beaucoup de responsabilités qu’elles supportent sur leurs épaules. Souvent, après le travail, elles assument les rendez-vous médicaux des enfants, les activités sportives et les travaux scolaires. Il faut apprendre à distribuer ces tâches de façon plus égale avec le conjoint. »

Une meilleure communication

Un autre truc suggéré lors de la formation vise à améliorer la communication. « Elles nous ont suggéré de prendre des périodes de repos lorsque le physique et le psychologique commencent à ne plus suivre. Il faut planifier, de temps à autre, un temps pour soi-même, par exemple à la fin de la journée, le temps de refaire le plein d’énergie. Cette formation fut très intéressante et appréciée par toutes. Elle nous a permis de nous questionner sur certains comportements que nous avons et qui peuvent contribuer à une surcharge mentale », conclut Maryse Paradis.

Une quinzaine de membres de l’AFEAS de Chibougamau ont participé à une formation sur la charge mentale. Un phénomène de plus en plus présent vécu la plupart du temps par les femmes.

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