DEC investit dans les sentiers motoneiges du NDQ

« Pour maintenir le réseau interconnecté avec le reste du Québec, les clubs des deux régions ont à entretenir plus de 13 % du réseau québécois, la tâche est titanesque » estime Martin Poirier, administrateur de la région Abitibi-Témiscamingue de la FCMQ.

Développement économique Canada (DEC) a annoncé la semaine dernière des investissements de près de 1,4 M$ pour l’entretien des sentiers de motoneige et de quad dans le Nord du Québec (NDQ) et l’Abitibi-Témiscamingue. L’initiative vise à attirer les amateurs d’activités hivernales d’ici et d’ailleurs pour les années à venir.

Ces sommes sont investies pour mettre encore davantage en valeur les attraits incomparables qui entourent les régions du Québec et pour que les entreprises et les organismes offrant des activités hivernales en sentier soient prêts pour la prochaine saison. Il faut donc continuer d’investir dans l’entretien des sentiers et présenter une expérience optimale aux touristes d’ici et d’ailleurs nous mentionne le communiqué du Gouvernement du Canada.
« Depuis le début de la pandémie, les centaines de kilomètres de sentiers de l’Abitibi-Témiscamingue et du Nord-du-Québec permettent aux Québécois de s’évader. Aujourd’hui, on investit pour améliorer les sentiers afin que les gens puissent profiter encore plus des magnifiques paysages de leur région. Ça va faire une différence concrète dans la vie des familles d’ici et attirer dans les prochaines années encore plus de touristes de chez nous et de partout à travers le monde. Merci à tous les employés et bénévoles qui travaillent fort pour bien entretenir les sentiers! », rappelle l’honorable Pablo Rodriguez en conférence de presse. Le leader du gouvernement à la Chambre des communes remplaçait sa collègue Mélanie Joly qui est ministre du Développement économique.

Motoneige à l’honneur

Pour nos deux régions, à l’exception du Club Quad du Cuivre de Rouyn-Noranda, l’ensemble des subventions sont allouées à des clubs de motoneige pour aider à l’achat de surfaceuses neuves qui serviront à l’entretien de leurs sentiers.
Dans le cadre du programme Initiative de tourisme hivernal, les montants sont répartis comme suit : le Club Auto-neige Chibougamau recevra 203 691 $; le Club Motoneige de Lebel-sur-Quévillon, 244 581 $; pour le Club de Motoneige de Malartic, le montant est de 225 339 $; au Club de Motoneige d’Amos, il est de 197 922 $; au Club Motoneigiste M.R.C. Rouyn-Noranda, c’est un montant de 86 503 $; au Club Motoneige Matagami, 225 339 $ et, finalement, le Club Quad du Cuivre Rouyn-Noranda recevra, lui, 164 250 $.

4 200 km de sentiers

L’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec, à eux seuls, doivent entretenir 4 200 km des 33 000 km de sentiers que contient le réseau de la Fédération des Clubs de Motoneige du Québec (FCMQ). Les quatorze clubs qui sont sur cette immense territoire compte sur une flotte d’une cinquantaine de surfaceuses pour y arriver.

« Pour maintenir le réseau interconnecté avec le reste du Québec, les clubs des deux régions ont à entretenir plus de 13 % du réseau québécois, la tâche est titanesque » lance Martin Poirier, administrateur de la région Abitibi-Témiscamingue de la FCMQ.
« Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que cette tâche est effectuée par une armée de bénévoles qui se dévouent année après année pour donner aux motoneigistes le plus beau réseau de sentiers au monde. » Ces mêmes bénévoles de la région contribuent largement aux retombées économiques de plus de 3,27 milliards que génère l’activité motoneige année après année.

Bien que la saison de motoneige ait pris fin abruptement il y a quelques jours maintenant, il faut préparer la nouvelle saison. Et l’acquisition d’équipement adapté et neuf permettra aux bénévoles des clubs de concentrer leurs efforts à l’amélioration des sentiers durant la période estivale au lieu de faire des levées de fonds pour se procurer les équipements nécessaires qui sont très dispendieux.
Pour les clubs qui doivent régulièrement rajeunir leur flotte pour acquérir des modèles plus performants mais aussi avec de nouvelles technologies plus propres et moins énergivores, le cout d’achat d’une surfaceuse représente un obstacle majeur. Ceci est particulièrement dû au fait que ceux-ci sont des OSBL (organisme sans but lucratif).

« Il n’y a aucun club qui pourrait à lui seul faire l’acquisition d’une surfaceuse. C’est pourquoi la FCMQ est heureuse de la reconduite du programme pour l’acquisition de surfaceuse de DEC. Ce programme n’est pas essentiel pour notre organisation, il est vital pour continuer à développer l’activité économique qu’est la motoneige au Québec et attirer des touristes de partout dans le monde » nous dit M. Poirier.

@Crédit photo : Capture d’écran
@Bas de vignette : « Ça va faire une différence concrète dans la vie des familles d’ici et attirer dans les prochaines années encore plus de touristes de chez nous et de partout à travers le monde », a lancé Pablo Rodriguez, leader du gouvernement à la Chambre des communes, lors de la conférence de presse.
@Crédit photo : Capture d’écran
@bas de vignette : « Pour maintenir le réseau interconnecté avec le reste du Québec, les clubs des deux régions ont à entretenir plus de 13 % du réseau québécois, la tâche est titanesque » estime Martin Poirier, administrateur de la région Abitibi-Témiscamingue de la FCMQ.

Martin Poirier, administrateur de la région Abitibi-Témiscamingue de la FCMQ.

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