Deux femmes d’ici parmi les 100 plus inspirantes du monde minier

De l’aéronautique à la Formule 1
Antenne de Pitot d'une voiture de Formule 1

L’Abitibi-Témiscamingue peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs deux femmes parmi les 100 plus inspirantes de la planète dans le domaine minier.

Pour la deuxième année d’affilée, la branche britannique de l’organisme international Women In Mining a réalisé un ouvrage présentant 100 femmes dont les réalisations dans l’univers des mines à travers le monde peuvent être citées comme des modèles pour les autres femmes. Parmi ces 100 femmes d’exception, deux se sont impliquées en Abitibi-Témiscamingue pendant plusieurs années.

Carol Plummer

Vice-présidente au développement des projets aux États-Unis et en Amérique latine chez Agnico Eagle, Carol Plummer s’est notamment investie dans la construction et le développement de la mine Lapa à Rivière-Héva, où elle a joué un rôle clé dans l’embauche et la supervision des équipes de travailleurs.

Au cours de ses quelque 30 ans de carrière, Mme Plummer a successivement occupé les fonctions de travailleuse minière, d’opératrice d’équipements, de superviseure, d’ingénieure et de gestionnaire avant d’en arriver au poste de vice-présidente. Son parcours l’a conduite du nord du Manitoba à l’Abitibi-Témiscamingue, puis à la mine Kittila en Finlande et en Arizona.

Chantal Francoeur

Née à Rivière-au-Renard, en Gaspésie, Chantal Francoeur est vice-présidente des ressources humaines et des communications à la mine Koniambo chez Glencore, en Nouvelle-Calédonie. Elle est notamment connue en Abitibi-Témiscamingue pour l’expertise qu’elle apporte, à titre bénévole, à la Fondation hospitalière de Rouyn-Noranda. Avant de s’en aller du côté de l’océan Pacifique, elle était directrice des ressources humaines chez Xstrata Cuivre Canada.

En Nouvelle-Calédonie, Mme Francoeur a réussi le tour de force d’embaucher plus de 1000 personnes pour le projet Koniambo tout en s’assurant d’y maintenir au moins 30 % de femmes, et ce, autant dans des rôles administratifs qu’aux opérations et en ingénierie.

Elle est aussi fortement interpellée par le volet social des projets miniers, alors qu’elle a mis en place un comité de travail sur la violence domestique en collaboration avec des employés de la mine et les autorités locales. Elle a également ajouté à l’organisation un coordonnateur à la diversité.

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