Développement Chibougamau a un nouveau DG

Depuis les derniers mois, Développement Chibougamau était à la recherche d’un nouveau directeur général après le départ de Lyne Choquette. Leur choix s’est arrêté sur Louis Lalancette qui était récemment à la barre de la corporation Le Zéphir. Nouvelle orientation, nouveau DG, les défis ne manqueront pas dans les prochains mois.

Tout nouvellement en poste, Louis Lalancette est emballé par les nouveaux défis qui se présentent devant lui. Comme il est en place depuis peu, les prochaines semaines seront consacrées à apprivoiser son nouvel environnement et aussi le milieu dans lequel ses nouvelles fonctions le mèneront. « Je me sens exactement comme à mes débuts au Zéphir. Quand j’ai mis ma guitare sur son trépied et que je suis devenu directeur là-bas, je n’étais pas un spécialiste de la santé mentale, mais je voulais faire progresser la cause. C’est ce que j’ai fait », dit-il d’entrée de jeu.

La présidente de Développement Chibougamau, Nichèle Compartino, abonde dans le même sens. « Nous cherchions pour le futur un leader positif, quelqu’un qui a fait ses preuves en matière de partenariat et de concertation. Louis est la personne toute désignée selon nous », estime-t-elle.

L’organisation, qui a revu un peu sa vocation dans les derniers mois, veut vraiment implanter du positivisme sur toutes les tables où elle siège. « Louis n’a peut-être pas encore d’expérience en développement économique, mais il a toutes les qualités que nous recherchons pour amener une nouvelle dynamique à Développement Chibougamau », fait-elle valoir.

M. Lalancette est convaincu que le fait d’arriver avec un regard différent, de ne pas avoir d’idées préconçues, va lui permettre de bien remplir sa mission. « Dans mes autres fonctions, ça m’a bien servi et je crois que ce sera encore le cas cette fois-ci : arriver sans stéréotypes, voir les choses sous des angles différents », affirme le nouveau directeur. Il poursuit en mentionnant que plus rien n’est comme avant, au niveau du commerce, de l’emploi. Tout change. « Donc nos façons de voir les choses aussi doivent changer. »

Nouvelle vocation

La nouvelle orientation qu’a donné la Ville de Chibougamau à Développement Chibougamau plait énormément à son nouveau DG. Travailler sur l’attractivité du milieu de vie est maintenant un des créneaux importants qui sera en tête de liste des priorités de M. Lalancette. « J’aime cette idée-là de travailler pour trouver des idées, pour repenser notre façon de faire, pour être attrayant. Le plaisir d’avoir à chercher des idées différentes pour améliorer notre qualité de vie, ça m’interpelle énormément », dit-il.

Natif de Chibougamau, après plusieurs années dans la région de Montréal, Louis Lalancette est revenu dans le Nord-du-Québec parce que, comme il dit : « J’aime ça ici. Me mettre maintenant dans un rôle où je dois trouver des idées, investir pour rendre notre ville encore plus belle et désirable, ça m’attire énormément », s’enthousiasme-t-il.

Le nouveau dirigeant de Développement Chibougamau ne veut pas faire de grands bouleversements trop rapidement, même s’il est un homme d’action et qu’il aime les choses qui vont assez vite habituellement. Cette fois-ci, il veut prendre son temps pour être certain de bien comprendre la situation. « Je viens tout juste d’entrer en poste et je suis en période d’apprentissage et de compréhension. Je veux savoir comment le tout fonctionne », précise Louis Lalancette. Il est conscient que l’organisation qu’il dirige maintenant est une grosse machine qui ne peut pas se tourner sur un 10 cents, qu’il doit penser à moyen terme.

« L’organisation doit se lancer dans un exercice de réflexion stratégique, renchérit Nichèle Compartino, mais le faire dès l’arrivée d’un nouveau dirigeant ce n’était pas nécessairement la meilleure chose à faire. Dans les prochaines semaines, M. Lalancette va observer et analyser la situation et un peu plus tard, il sera plus facile de voir quels sont les outils manquants. Une fois quelques idées mises en place, c’est à ce moment que la population sera consultée, ajoute Mme Compartino. Quelque part au printemps. »

Il ne faut pas oublier aussi que la population de la ville diminue, et ce, malgré tous les efforts de rétention qui sont faits. Il faut travailler à attirer des gens pour qu’ils viennent s’installer ici, mais il ne faut pas perdre de vue que, si on veut de nouveaux résidents, il faut aussi être capable de les recevoir, et de les loger.