Grosse étape pour le Parc forestier de Val-d’Or

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Le Parc forestier intégré de Val-d’Or, un méga projet d’environ 350 millions $, a récemment franchi une étape importante vers sa réalisation.

La Corporation de développement industriel et commercial de la région de Val-d’Or vient en effet d’annoncer que le ministère des Forêts a confirmé être disposé à accorder une Garantie d’approvisionnement (GA) à Scrimtec pour l’établissement d’une usine de bois d’ingénierie à Val-d’Or.

«C’est une très grosse étape, car on passe maintenant au côté concret du projet. On commence le travail de terrain», se réjouit Jean-Yves Poitras, commissaire industriel.

L’octroi final de la GA, précise la Corporation, est sujet aux consultations préalables des communautés autochtones et des organismes responsables de la mise en marché. «Habituellement, c’est un processus normal qui n’est pas tellement long», indique M. Poitras.

Le temps presse

Les partenaires et promoteurs de ce projet annoncé au printemps 2015 n’ont justement pas de temps à perdre, prévient le commissaire industriel.

Idéalement, il faudrait que la construction débute d’ici l’automne prochain afin que les opérations puissent commencer au printemps ou à l’été 2018, une condition de l’entente en fourniture d’électricité signée avec Hydro-Québec l’automne dernier.

«Nous pouvons être optimistes, mais en même temps, il faut être conscient qu’on n’a pas trop de marge de manœuvre pour respecter les échéanciers établis avec Hydro-Québec. C’est serré», mentionne Jean-Yves Poitras.

«Une planche de salut»

Rappelons que le Parc forestier intégré sera aménagé dans le parc industriel de Val-d’Or, derrière Eacom et près de Norbord. On y érigera trois nouvelles usines, soit une de cogénération, une de transformation des feuillus et une de tri, d’écorçage et de tronçonnage, appelée Centre de valorisation de la fibre.

Le Parc forestier se voudra une intégration des quatre entreprises déjà sur place (cinq si Norbord redémarre), qui pourront maximiser leurs opérations, tout en se concentrant chacune dans leur champ d’expertise, en tirant partie de la mise en commun de certaines opérations, telles les activités de récolte et de transformation des bois issus de la région.

«C’est parmi les plus gros projets dans ce domaine depuis plusieurs années en Abitibi. Et l’un des plus beaux projets au Québec, fait valoir Jean-Yves Poitras. Ce projet aura un impact majeur sur les quatre usines actuellement en opération, sur Val-d’Or et aussi sur la région. C’est une belle planche de salut pour des usines de 25 ans. Ça leur donne une raison de rénover et d’innover», renchérit-il.

Des centaines d’emplois

Selon la Corporation de développement industriel de Val-d’Or, l’usine de Scrimtec créera pas moins de 185 emplois directs et près de 550 emplois indirects, en incluant les deux autres nouvelles usines prévues dans le Parc forestier intégré, les travailleurs en forêt, les fournisseurs de services et le transport.

«On parle, par exemple, de plus de 15 000 voyages de bois par année sous toutes les formes, signale Jean-Yves Poitras. C’est parmi les plus gros projets dans le domaine depuis plusieurs années. C’est toujours une question de ‘’timing’’ pour réaliser ce genre de projet. Et là, le contexte est meilleur», explique-t-il.

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