Important coup de pouce pour le projet Marban

De l’aéronautique à la Formule 1
Martin Cormier avec Jean-Éric Vergne, qui était pilote de la Scuderia Toro Rosso (Écurie Red Bull)

Le projet Marban devrait recevoir un important coup de pouce vers sa réalisation, alors que son promoteur, la Corporation minière NioGold, a convenu de fusionner ses actifs avec ceux d’Oban Mining.

Le 11 janvier, les deux sociétés ont convenu d’un accord définitif en vertu duquel Oban, dont le siège social est à Toronto, fera l’acquisition de toutes les actions de la société montréalaise. La transaction, qui devra être approuvée par 66 % des actionnaires de NioGold et 50 % des actionnaires d’Oban, devrait être complétée en mars.

Un actif de taille

En vertu de cette entente, Oban pourra ajouter un important actif à son portefeuille avec le projet Marban de NioGold. Situé à 10 km à l’est de Malartic et regroupant les anciennes mines Marban, Norlartic et Kierens, le bloc Marban dispose actuellement d’un potentiel évalué à 1 531 000 onces d’or en ressources mesurées et indiquées, auxquelles s’ajoutent 599 000 onces d’or en ressources présumées.

Retour aux sources pour Osisko

Par un singulier retour du balancier, l’acquisition de NioGold par Oban vient encore plus renforcer le retour d’Osisko à Malartic, la ville qui l’a vu naître. Redevances aurifères Osisko, qui a succédé à la défunte corporation minière après son acquisition par Agnico Eagle et Yamana Gold, détient en effet un peu moins de 20 % des actions de NioGold et environ la même proportion des actions d’Oban.

De plus, les trois fondateurs de la Corporation minière Osisko jouent un rôle très actif au sein de ces deux sociétés. Sean Roosen, l’actuel directeur général de Redevances aurifères Osisko, assume depuis l’été 2014 la coprésidence du conseil d’administration d’Oban et la présidence de celui de NioGold. Robert Wares et John Buzynski sont quant à eux les PDG respectifs de NioGold et d’Oban.

Portefeuille de projets bien garni

Le principal actif d’Oban est le projet aurifère Windfall Lake, situé à 110 km à l’est de Lebel-sur-Quévillon. Le projet présente un potentiel de 748 000 onces d’or indiquées et de 860 000 onces d’or présumées. En avril 2015, une étude d’évaluation économique préliminaire réalisée pour le compte d’Eagle Hill Exploration avait projeté une mine qui pourrait produire 106 200 onces d’or par année pour une durée de vie de 7,8 ans.

Le prochain producteur intermédiaire?

La transaction a été annoncée avec enthousiasme par M. Buzynski. «La fusion avec NioGold nous conduit plus près de notre objectif de devenir le prochain producteur d’or intermédiaire du Canada, a-t-il déclaré. Cette fusion devrait libérer des fonds qui nous permettront de poursuivre le développement de ces projets majeurs que sont Windfall Lake et Marban, et ce, en dépit de conditions qui demeurent difficiles pour les sociétés d’exploration et de développement.»

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