« Je pesais 540 livres et j’étais un mort vivant »

En 2009, Gaston Deroy pesait 245 kilos (540 livres) lorsqu’il décide de consulter un médecin et de prendre des mesures radicales pour revenir à une vie normale. Il pèse aujourd’hui 133 kilos (294 livres) et se dit le plus heureux des hommes.

En 2007, Gaston Deroy se voit obligé d’arrêter de travailler, car il ne peut plus conduire de camion avec son excédent de poids. « J’étais devenu un mort vivant, je n’étais plus capable de rien faire, sinon manger. Ce n’est pas compliqué : je mangeais mal et je mangeais tout le temps. J’avais toujours faim. Je pouvais avaler une mégapizza sans aucun problème. Il me fallait  trois cheeseburgers pour me rassasier. Je pesais 540 livres et je n’avais plus aucune qualité de vie. Juste me laver, c’était devenu un problème », mentionne ce dernier.

Il se souvient que lorsqu’il entrait dans un restaurant, la première chose qu’il regardait c’était  s’il y avait des chaises.  «Impossible pour moi d’entrer dans une banquette. » Il a donc décidé de rencontrer le Dr Chabot à Chibougamau qui l’a transféré au Dr Marceau à Québec pour une chirurgie bariatrique.

Une renaissance

Un mois après son opération, Gaston avait perdu plus de 45 kilos (100 livres) et, après un an, son poids s’est stabilisé. Pour lui, ce fut comme une renaissance. Il précise : « Je pouvais à nouveau faire une vie normale. Ce n’est pas compliqué, ce fut la chance de ma vie. Je n’y serais pas arrivé tout seul. Je portais des pantalons de taille 68. Seulement pour m’habiller, c’était problématique. Aujourd’hui, je suis tout fier avec une taille de 46. J’ai recommencé à travailler depuis 8 ans et je me sens en pleine forme. »

De bonnes  habitudes

C’est vrai que la chirurgie lui a fait perdre du poids, mais Gaston est très conscient qu’il doit poursuivre ses bonnes habitudes de vie. « Je n’ai jamais repris un verre de boisson gazeuse. Je fais très attention à mon alimentation et je bouge beaucoup. Aussitôt que j’arrête de bouger, ça parait sur ma balance. Depuis 4 ou 5 ans, mon poids ne varie presque pas. J’en profite et je fais très attention, car je sais que j’ai eu une seconde chance de bien vivre. »  Une dernière chose que Gaston tient à affirmer avec un peu de brume dans ses lunettes : « Je n’ai jamais été seul dans ce combat. Celle qui partage ma vie m’a toujours appuyé et encouragé. Je lui dois une fière chandelle. »

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