« La course la plus difficile que j’ai faite jusqu’à présent » – Isabelle Paquette

Isabelle Paquette n’en est pas à sa première compétition. Pourtant, elle qualifie sa traversée du lac Saint-Jean de 32 kilomètres (Péribonka-Roberval) comme : « Physiquement et mentalement, c’est la course la plus difficile que j’ai faite jusqu’à présent.» Elle a terminé en 22e position au général et 5e chez les femmes.

C’est sur Internet qu’Isabelle Paquette a pris connaissance de la 2e édition de la CRYO, course qui se déroulait les 21 et 22 février. Le défi de traverser le lac Saint-Jean en raquettes l’attirait et, en plus, elle devait amasser un minimum de 1 000 $ pour la fondation Sur la pointe des pieds. Elle a remis un montant de 1 240 $ et elle remercie tous ceux qui l’ont encouragée dont le CFPBJ avec un montant de 500 $. Cette fondation permet aux jeunes qui sont atteints du cancer de faire une aventure thérapeutique leur permettant d’oublier leur maladie quelques instants. « Je me suis dit, traverser le lac Saint-Jean à la course, en raquettes, ça semble extrême, mais ce n’est rien comparé à ce que vivent ces jeunes chaque jour. » C’est avec pour seul objectif de finir cette compétition que la Chibougamoise s’est présentée au départ. « J’étais stressée, c’était l’inconnu. Je n’avais jamais parcouru un désert blanc. De plus, le départ se fait en fin de journée. C’est donc la noirceur qui nous accompagne tout au long du trajet. »

Frappe un mur

Après 24 kilomètres, Isabelle se retrouve seule au milieu du lac et, là, elle avoue qu’elle a frappé un mur et qu’elle s’est demandé vraiment si elle allait terminer la course. « Seule dans le noir, personne autour, en plein milieu du lac dans la neige molle, les raquettes qui calent, tout en essayant de courir et de voir à peine où je m’en vais avec le vent en pleine figure. Je voyais les lumières de la ville, mais elles semblaient à l’autre bout du monde. Je m’arrêtais souvent pour me demander si j’allais terminer. »

Une belle surprise

Isabelle mentionne qu’elle a puisé loin dans ses ressources pour terminer, mais une super belle surprise l’attendait à l’arrivée. « Tout ce que je voulais, c’était franchir la ligne d’arrivée. Quelle ne fut pas ma surprise d’entendre au micro un « 5e chez les femmes », je ne m’y attendais vraiment pas. »

Après quelques jours de repos, la coureuse a déjà repris le dessus et précise que, l’an prochain, elle va mieux se préparer et avoir d’autres raquettes, même si celles qu’elle avait étaient très bonnes. Cet été, elle veut aussi participer à un 65 kilomètres dans Charlevoix.

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