La croissance continue

Une partie de l'équipe de FaunENord. Rangée du bas : François-Xavier Valdès Beaumont, Jordan Morel, Sandrine Ouellet, Chloé Joly-Bonsant, Kenaël Adélise, Ariane Giroux et Audrey Lauzon. En haut : Miriam Audrey Lessard-Légaré, Rémy Valdés, Yann Gobeil, Pascale Masson-Trottier, Romain Pernon, Brieuc Leballeur, Valérie Gewelt-Dumont et Dany Pitre.

L’organisme FaunENord poursuit sa 21e année d’existence avec une situation financière positive, une amélioration de la rétention des employés et de nombreux contrats de services-conseils.

L’organisme tenait son assemblée générale annuelle le 7 mars dernier, une heure de bilan mais aussi de perspectives.

Interrogée sur les caractéristiques de l’année fiscale se terminant le 31 octobre, la directrice générale, Pascale Masson-Trottier, souligne qu’il y a eu grand nombre d’études d’experts-conseils pour des entités privées ou parapubliques, mines, municipalités, communautés, Tourisme Baie-James, etc.

Selon le rapport annuel de l’organisme, plusieurs contrats notables ont été obtenus auprès de la minière Newmont Éléonore relativement à des inventaires fauniques et des suivis environnementaux. Plus de 24 projets sont en cours ou complétés. Parmi ces derniers, la réalisation du plan de rétablissement des chauves-souris. Une commande du Conseil cri de la santé et des services sociaux de la Baie-James a aussi permis à FaunENord d’accompagner des membres des communautés cries dans le jardinage et la cueillette de produits forestiers non ligneux. Simultanément, la vocation régionale de l’organisme à but non lucratif s’est accentuée.

Vers 2023

L’année 2023 s’annonce chargée. « Cette année, précise Mme Masson-Trottier, on travaille beaucoup à faire des projets d’acquisition de connaissances pour orienter les prochains projets. Ce sont par exemple des inventaires fauniques de chauves-souris […], des pollinisateurs, de l’herpétofaune [surtout les grenouilles] et, potentiellement, des hirondelles de rivage. »

Les inventaires de pollinisateurs se réaliseront dans l’optique du développement de l’agriculture nordique. FaunENord cherchera en outre à développer les savoirs sur les espèces menacées, suite aux modifications règlementaires effectuées par le gouvernement québécois en décembre dernier. Celui-ci a désigné 27 nouvelles espèces fauniques en situation précaire, 16 comme espèces menacées et 11 comme espèces vulnérables.

En ce qui a trait aux hirondelles de rivage, de concert avec la Fondation de la faune du Québec, FaunENord a travaillé l’an dernier à sensibiliser les propriétaires de gravières de la région pour s’assurer qu’ils respectent les nids et les sites où se trouvent les hirondelles. Ce projet se poursuivra.

De l’accompagnement pour la restructuration de l’offre touristique d’Eeyou Istchee Baie-James sera aussi effectuée.

Situation financière

Les états financiers présentés par Josée Bélanger, membre du conseil d’administration qui est également comptable, sont favorables à l’organisme. Les revenus étaient à la hausse en 2021-2022, formés de 36 % des revenus subventionnés et 74 % en expert-conseil, et on anticipe qu’ils soient comparables en 2022-2023. « Nous sommes dans une position financière confortable, mais c’est sûr que nous vivons de financement annuel par projet explique la directrice de FaunENord. Nous sommes toujours dépendants de différents programmes pour assurer notre sécurité financière donc, il n’y a donc jamais rien d’acquis et c’est toujours un défi de s’assurer de notre viabilité financière et d’offrir des avantages sociaux concurrentiels à notre équipe. Par contre, avec notre réputation et les différents contrats qu’on a, ça fait six années consécutives qu’on signe des états financiers positifs. Nous sommes très contents de ce qui se passe. »

Rétention d’employés

FaunENord a multiplié avec succès les gestes pour augmenter sa rétention d’employés, jadis problématique. « Je suis très contente de la rétention du personnel et du taux de roulement du personnel qui a diminué significativement, se réjouit Pascale Masson-Trottier. C’était le but des mesures prises en ressources humaines, du remaniement des politiques internes. On a investi beaucoup dans la formation de notre équipe et dans le remaniement des conditions de travail. »

FaunENord a compté jusqu’à 20 employés cette année.

Le poste de président, vacant depuis un certain temps avec le départ de Monique Biron, a été comblé le 7 mars sans compétition, par Jean-François Tremblay, qui était jusqu’à ce moment vice-président. Gladys Vidal le remplacera dans ses anciennes fonctions et Marine Serra-David deviendra trésorière. Ce changement de garde reste à confirmer lors d’une prochaine séance du conseil d’administration.

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