La société d’histoire change de nom

La Société d'histoire de la Baie-James est riche en projets grâce à Philippe d'Amboise, Francis Marcoux, Jackie Meunier, Marie-Claude Duchesne et Sébastien Girard.

La Société d’histoire régionale de Chibougamau est devenue la Société d’histoire de la Baie-James suite à un vote unanime de son conseil d’administration, survenu le 25 avril dernier.

La Société avait déjà une vocation régionale mais le fait que Chibougamau soit inclus dans son nom prêtait à confusion.

« Ça devrait aider à l’expansion de la Société, faciliter l’obtention de subvention et permettre des projets avec d’autres localités et municipalités », avance le directeur général de la Société d’histoire de la Baie-James (SHRBJ), Francis Marcoux.

La démarche pourrait éventuellement mener à la fondation d’antennes locales ailleurs sur le territoire. M. Marcoux fait observer qu’il y a déjà eu une société d’histoire à Matagami, fermée en 1995. Un fonds d’archives dort là-bas, dit-il, comme à Lebel-sur-Quévillon, où on retrouve le fond Domtar.

Le SHRBJ loge à l’hôtel de ville de Chibougamau. L’administration de cette dernière a approuvé le changement de nom de l’organisme. « La ville n’est pas froissée, rapporte M. Marcoux. Elle voit aussi les avantages. »

L’adresse du site Internet sera ultérieurement changée pour shrbj.com.

Une année fertile

En démarrage ou en continuité, les projets sont nombreux à la SHRBJ qui, concède son directeur, s’est « un peu détachée de la population avec la pandémie ». « On est un peu en train de rouvrir nos portes, si on peut se dire que c’est fini », ajoute-t-il.

D’un point de vue organisationnel, la SHRBJ s’est fixé comme objectif de doubler son nombre de membres, qui est actuellement d’une trentaine. Cependant, les termes d’une campagne d’adhésion ne sont pas fixés au moment d’écrire ces lignes.

Parallèlement, la Société, qui possède une riche collection d’artefacts, veut mettre à profit sa salle d’exposition.

« On voudrait faire une exposition chaque année et se servir de l’espace comme ciné-club et autres », explique l’archiviste Marie-Claude Duchesne.

Elle souhaite moderniser la salle d’exposition et la doter d’un matériel de présentation amovible qui lui permettrait de mettre sur pied des expositions itinérantes.

Une recherche de financement est en cours.

Un historique industriel

La SHRBJ s’est adjoint depuis le 14 avril un partenaire gouvernemental qu’elle ne peut identifier pour l’instant, mais qui participe au financement d’un ambitieux projet triennal.

L’essentiel du projet consiste à créer une application où serait recensé le patrimoine industriel régional sur le territoire. Par patrimoine industriel, M. Marcoux entend les lieux et bâtiments, qu’ils soient ou non disparus, ayant servi à la traite des fourrures, l’industrie minière et du bois, la voirie.

L’application donnerait accès à des photos, du texte, etc.

Conférences et services

Simultanément, la numérisation et la mise en ligne des fonds d’archives de la SHRBJ, fondée en 1979, se poursuit sur http://atom.shrcnq.com/.

La Société entend organiser dans les écoles des conférences sur l’histoire et l’archéologie de Chibougamau, et mettre sur pied un service d’authentification des artefacts et des documents.

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