L’Afrique, nouvelle terre promise pour l’économie régionale?

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Si la Chine était la terre de toutes les promesses il y a 20 ans, c’est maintenant vers l’Afrique – et en particulier vers l’Afrique de l’Ouest – que les entreprises de la région auraient intérêt à orienter leurs rêves d’expansion et d’exportation.

Le 18 février, le fondateur de la société minière montréalaise SEMAFO, Benoît La Salle, qui est actuellement PDG de Windiga Energy et président du conseil d’administration du Conseil canadien pour l’Afrique, est venu convaincre les membres de la Chambre de commerce et d’industrie de Rouyn-Noranda des avantages de brasser des affaires sur ce continent.

«Lorsqu’on comprend la démographie, il n’y a rien d’autre à expliquer, a-t-il blagué. Ce n’est pas compliqué: l’Afrique représente actuellement 11 % de la main-d’œuvre mondiale et ce taux grimpera à 36 % d’ici 2100. Ce n’est pas pour rien si tous les grands manufacturiers ont commencé à s’y déplacer.»

Quels sont les risques réels?

Véritable mordu de l’Afrique de l’Ouest, où la société qu’il a fondée en 1995 a inscrit à son parcours la gestion de trois mines d’or et la production de 2 millions d’onces d’or, M. La Salle a fait observer que la principale question à se poser n’était pas quels sont les risques à y aller, mais plutôt que risque-t-on à ne pas y aller.

«Bien sûr que certains pays sont plus instables. Et oui, il y a eu des attentats. Mais des risques, il y en a maintenant partout dans le monde. L’Afrique n’est pas pire qu’ailleurs. Et pas besoin d’aller dans les pays au climat politique plus délicat: les besoins en infrastructures et en énergie sont immenses partout. En fait, le meilleur pays où s’installer, c’est celui où il n’y a pas de Pages Jaunes: il y a peu de services locaux et tout est à faire», a-t-il fait valoir.

L’avantage de la langue

À cet égard, Benoît La Salle a signalé que le Québec et l’Abitibi-Témiscamingue disposent d’un avantage de taille sur plusieurs géants comme la Chine, l’Australie et les États-Unis, celui de la langue.

«Beaucoup de projets miniers se développent dans l’ouest de l’Afrique, où le français domine. La plupart des pays étrangers qui s’intéressent à l’Afrique vont plutôt aller dans les pays anglophones. De plus, le Québec est très bien perçu par les populations locales par rapport à, par exemple, la France», a-t-il mentionné.

Pas un néocolonialisme

Il y a d’ailleurs peu de risques, a enchaîné M. La Salle, pour que la venue d’entreprises étrangères soit perçue comme une reprise du colonialisme. «Les gouvernements sont maintenant solides. Ce sont des acheteurs de technologie et d’expertise, ils veulent que ça bouge et ils font tout pour que les projets avancent, mais ils insistent aussi pour obtenir des retombées locales et des emplois», a-t-il indiqué.

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