Les bons gars de Shane Black: un scénario inégal

Pour le film Les bons gars, on réunit l’acteur australien Russell Crowe et l’acteur canadien Ryan Gosling sous la direction de Shane Black, un scénariste américain reconnu. Le résultat nous laisse mi-figue mi-raisin.

Les bons gars

Si Russell Crowe joue les pince-sans-rire et que Ryan Gosling exploite la comédie au premier degré avec des répliques assassines, on a droit à des réactions surprenantes et à un jeu physique très direct. L’enquête des deux détectives privés s’éternise, si bien qu’au final, on ne sait pas trop si c’est réussi ou pas.

Au beau milieu des années 70, ce qu’on pense être le suicide d’une vedette du cinéma porno marque le point de départ d’une enquête que certains aimeraient voir avorter. En fait, c’est une fille du nom d’Amelia (Margaret Qualley) que nos deux détectives privés tentent de suivre à la trace. Les obstacles se multiplieront, la piste se compliquera et les deux enquêteurs devront faire équipe beaucoup plus qu’ils l’espéraient pour trouver réponse à leurs questions.

Jackson (Crowe) utilise la violence pour atteindre ses buts, alors que Holland (Gosling) est possiblement le pire détective de la grande région de Los Angeles. La fille de Holland, âgée d’une dizaine d’années seulement, se révélera l’atout le plus important de l’enquête.

Honnête, cette comédie policière mérite tout de même qu’on s’y arrête. Shane Black, le réalisateur, saura prendre de l’expérience et peaufiner le talent qu’il a de diriger ses acteurs dans les méandres d’un scénario inégal.

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