L’industrie minière tourne au ralenti

Depuis la fermeture du monde minier au début de la pandémie, l’industrie tourne au ralenti. Parmi les mines en opération ou projets miniers dans la région, seule la mine Éléonore a repris du service. Pour les autres entreprises de ce type, toutes les opérations sont au point mort ou presque.

Stornoway

La seule mine de diamant au Québec est toujours en mode veille après avoir cessé ses activités au début de la crise. Lors de l’annonce de la reprise des activités minières, souvenons-nous que la direction de Stornoway avait pris la décision de ne pas redémarrer ses opérations puisque la pandémie a créé l’effondrement de toute la chaine de commercialisation et du prix du diamant. Les installations de la mine Renard sont maintenues dans des conditions qui lui permettront un redémarrage efficace dès le retour de conditions favorables de marché.

Éléonore

Pour ce qui est de la mine d’or de la compagnie Newmont, elle a repris ses activités depuis déjà quelques semaines. Le redémarrage de la mine a quand même été retardé par les communautés autochtones du Nord-du-Québec qui n’étaient pas en sa faveur avec l’arrivée de travailleurs étrangers sur le territoire en tant de pandémie. Après négociation, les activités ont pu reprendre.

Métaux BlackRock

La minière qui veut s’établir sur le territoire de la ville de Chibougamau devait effectuer des travaux cet été sur son site minier. L’arrivée de la COVID retardera ses travaux. Aux dernières nouvelles, l’équipe continuait son travail pour obtenir les nombreux permis et certificats requis pour la suite des choses. Il ne faut pas non plus oublier que le financement de la mine n’est pas complété lui non plus.

Némaska Lithium

On se souviendra que la minière s’est mise à l’abri de ses créanciers au mois de décembre dernier. Elle a annoncé vers la fin de mai qu’elle ne déposera ses états financiers du premier trimestre seulement le 14 juillet prochain. Selon certains médias, la minière aurait reçu plusieurs propositions de la part d’acheteurs ou d’investisseurs pour la relance des activités.
Nemaska Lithium, qui s’est placée à l’abri de ses créanciers depuis le 23 décembre, pourrait recevoir jusqu’à huit propositions de la part d’un acheteur ou d’un investisseur afin de redémarrer ses activités. Selon PricewaterhouseCoopers, 13 lettres d’intention avaient été reçues. Aucun nom n’a été dévoilé. Une offre officielle doit être déposée avant le 30 juin.

«Les débiteurs et les conseillers financiers travaillent avec les soumissionnaires qualifiés (…) afin de s’assurer qu’ils soient en mesure de présenter une offre avant la date limite du 30 juin.»

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