Marathon de Montréal: Un défi logistique de taille

REPORTAGE. Pour les organisateurs du Marathon de Montréal, l’essoufflant défi d’orchestrer le plus grand événement de course de la province relève tant du marathon que du sprint.

Accueillir 35 000 coureurs sur l’île de Montréal, barrer 42 km de rues – dont le pont Jacques-Cartier –, coordonner quelque 2 000 bénévoles, ériger 22 scènes musicales… Depuis avril, une douzaine de personnes œuvrent à la mise en place de cet événement majeur, sans compter les multiples collaborateurs et sous-traitants.

Aux yeux du directeur des opérations Mario Blain qui travaille au Marathon depuis 1983, la sécurité est un des enjeux majeurs. Et le tout débute avant le signal de départ, avec la fermeture du parcours.

«Il y a la pression de ne pas barrer les rues trop tôt, ce qui fait qu’on a 45 minutes pour fermer plus de 40 km de rues, souligne M. Blain. C’est le stress chaque année.»

Au Quartier général du SPVM, le Centre de communication des transmissions des informations (CCTI) rassemble des experts en mesures d’urgence. Dès 4 h le jour de la course, le pont est fermé, puis vient la fermeture de tous les parcours. «Mon équipe sur le terrain me confirme avant les policiers quel secteur est blindé à 100 %», détaille Mario Blain.

«Blindé» signifie qu’aucune voiture ne circule dans les rues et qu’aucune n’y est stationnée. L’an dernier, 14 remorqueurs ont déplacé 148 automobiles dans la nuit précédant le marathon. 

Une forte présence policière est aussi nécessaire tout au long du parcours. Les barricades à installer se comptent par milliers. À cela s’ajoute la présence de 300 agents de sécurité.

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