«On projette encore l’image d’une industrie archaïque»

«On vit un problème de relève parce qu’on vit encore un problème d’image. Notre industrie a un rôle en matière d’éducation du public qu’elle ne joue pas toujours. Il faut corriger cette situation.»

Président d’honneur de l’édition 2016 de la Semaine minière du Québec, Christian Bourcier espère que cette activité saura démystifier le monde des mines, un univers qui ne colle plus du tôt à l’image traditionnelle du mineur couvert de suie avec sa pelle et sa pioche.

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Les risques dans l’industrie minière ont d’ailleurs considérablement diminué, rappelle M. Bourcier. «Au niveau de la santé et de la sécurité au travail, notre secteur est même celui qui présente le meilleur bilan», mentionne-t-il.

Une place de choix à travers le monde

Le président d’honneur de la Semaine minière du Québec insiste également sur la place qu’occupe l’Abitibi-Témiscamingue sur l’échiquier mondial.

«L’industrie minière ne se résume pas qu’aux mines. Notre région est reconnue pour la qualité de sa main-d’œuvre, mais aussi pour son savoir-faire. Des entreprises comme Meglab, Promec ou Machines Roger International rayonnent à travers le monde pour leur expertise, les technologies qu’elles développent ou les équipements qu’elles fabriquent. Ça aussi, c’est important que tout le monde le voie, en particulier les jeunes», fait-il valoir.

Vers une nouvelle révolution technologique

À cet égard, Christian Bourcier considère que l’industrie minière est sur le point de vivre une nouvelle révolution technologique. Là où la précédente avait été celle qui avait vu le pneu et les équipements mécanisés remplacer le rail sous terre, celle qui s’en vient sera celle des technologies de localisation.

«La technologie existe déjà et elle commence à être déployée dans la région, indique-t-il. On pourra ainsi, sous terre, localiser en temps réel aussi bien les machines que les travailleurs. Cela permettra la compilation en direct des performances des équipes et d’ajuster les problèmes au fur et à mesure qu’ils se présenteront au lieu d’attendre au quart de travail suivant.»

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