Osisko entend rester encore longtemps en Abitibi

ft-04052016-osisko_sean_roosen.jpg

Avec 1,8 milliard $ en capitalisation boursière, 54 redevances minières et environ 640 millions $ en liquidités et crédit disponible, ce qui en fait la 4e plus importante société de redevances minières au monde, Redevances aurifères Osisko a déposé un bilan solide qui la place en bonne position pour faire progresser plusieurs projets miniers au Québec.

Osisko a dévoilé son bilan lors de l’assemblée générale annuelle de ses actionnaires, laquelle s’est tenue le 4 mai 2016 à Rouyn-Noranda. Il s’agissait, pour la société, d’un premier retour en terre abitibienne depuis la transaction qui avait fait passer la mine Canadian Malartic dans le giron du partenariat entre Agnico Eagle et Yamana Gold et qui, du même coup, avait sonné le glas de la Corporation minière Osisko et entraîné sa renaissance comme société de redevances.

Encore très liés à l’Abitibi

«Nous sommes encore très liés à l’Abitibi et nous avons bien l’intention d’y demeurer aujourd’hui, demain et après-demain, a confié le président du conseil d’administration d’Osisko, Sean Roosen, en entrevue. Notre plus grand succès demeure toujours la mine Canadian Malartic. Plusieurs de nos fournisseurs et de nos partenaires sont également ici. Et c’est ici que se trouvent la plupart des projets prometteurs que nous finançons, qu’on pense à Horne 5 de Ressources Falco à Rouyn-Noranda ou à Marban d’Oban à Malartic.»

M. Roosen n’a d’ailleurs pas hésité à qualifier Rouyn-Noranda de meilleur endroit au monde pour développer une mine. «L’expertise est là, tout comme les infrastructures et les fournisseurs, a-t-il fait valoir. Et comme l’affirme le dicton: la meilleure place pour trouver une mine, c’est à côté d’une autre mine.»

Un géant du financement en exploration

À cet égard, Osisko entend investir de 40 à 60 millions $ en 2016 en travaux d’exploration. Cela en fera le plus important investisseur du Québec en la matière.

«Notre transition en société de redevances nous a ouvert l’opportunité de nous impliquer dans plusieurs projets plutôt que dans un seul, a expliqué Sean Roosen. Nous n’oublions pas non plus que Canadian Malartic est née grâce à l’exploration – nous avons foré plus de 1 million de mètres. C’est donc très important pour nous.»

Soutien technique et financier

Le président du conseil d’administration d’Osisko a cependant indiqué qu’il serait fort improbable que sa société s’implique à nouveau comme promoteur dans un projet minier.

«Le modèle d’affaires que nous avons développé nous donne accès à des capitaux. Nous les fournissons ensuite à des sociétés juniors qui ont des projets prometteurs. Nous leur offrons aussi du soutien technique auquel elles n’auraient peut-être pas accès autrement grâce à notre équipe d’experts. C’est la même qui a transformé le projet Canadian Malartic en mine. En échange, nous obtenons des redevances», a exposé M. Roosen.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS