Pas de messe de minuit cette année

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La personne en charge de l’animation sera à l’extérieur de la région et malgré plusieurs annonces, l’église Notre-Dame-du-Rosaire n’a pas pu trouver de remplaçant pour la messe du 24 décembre.

«Les gens veulent ça à Noël, mais ils ne sont pas là quand a besoin de monde. Alors comment voulez-vous qu’on fasse?», indique le prêtre responsable des paroisses de Chibougamau et de Chapais, Jacques Lacroix.

Les Chibougamois pourront toutefois se présenter aux messes de 20 h et de 22 h lors desquelles deux chorales seront présentes. À Chapais, la messe de Noël aura lieu à 18 h.

 

Manque de relève

Comme dans la plupart des églises de la province, l’achalandage diminue à l’église Notre-Dame-du-Rosaire. Lors du passage de La Sentinelle, une vingtaine de personnes assistaient à la messe du mardi, un peu plus qu’à l’habitude en semaine, selon l’abbé Lacroix.

« Les gens pratiquent encore, mais moins à l’église, donc ça diminue nos effectifs et c’est un peu plus compliqué, comme à Noël, par exemple », explique le curé.

Il souligne que les gens demandent encore des services à l’église comme les sacrements des enfants, les cérémonies de mariage ainsi que les funérailles mais qu’ils ne fréquentent pas la paroisse à d’autres occasions. Chose qu’il déplore, puisqu’«il faut entretenir sa foi, prendre soin de notre relation avec dieu, comme toutes celles qu’on a, amoureuse, amicale, etc ». 

D’après l’abbé Lacroix, le vieillissement de la population serait responsable de cette baisse de fréquentation, en plus d’une démobilisation généralisée de la société. 

«Pensez aux hôpitaux, il y a plein de patients qui ne reçoivent jamais de visite. Il y aussi des assemblées syndicales régulières où il est très difficile d’obtenir le quorum», illustre-t-il. 

Bien que le curé ait observé une diminution de la fréquentation de son église depuis trois ans, celle-ci comporte quelques bénévoles très impliqués et une bonne assistance aux messes dominicales. « Ça va quand même bien, le dimanche on peut avoir jusqu’à 250 personnes. Il y a des endroits où ils n’ont que 70 personnes », soutient-il.

L’abbé Lacroix garde néanmoins le cap, force qu’il dit puiser dans sa foi.

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