Petite enfance en péril

«Lorsque vous soutenez qu’il n’y a pas de différence entre un centre de la petite enfance (CPE) et une garderie commerciale, laissez-moi vous dire, Mme Charbonneau, que vous êtes complètement dans le champ.»

Un cri du cœur à l’endroit de la ministre de la Famille et des compressions additionnelles de 120 M $ qui seront exigées en 2016-2017 aux CPE, voilà ce que Maxime Lafleur a lancé lors du passage à Rouyn-Noranda, le mercredi 18 novembre, du PDG de l’Association québécoise des CPE, Louis Sénécal.

Après avoir été transféré à Malartic pour son travail, ce père de famille a relaté avoir dû contacter cinq garderies privées pour trouver une place pour ses deux enfants. Tout allait bien jusqu’au jour où la famille a appris que leur fils était atteint de surdité.

«Soudain, les cinq garderies nous ont toutes claqué la porte, y compris une qui nous avait garanti une place, a précisé M. Lafleur. Nous avons finalement pu obtenir des places au CPE Bambin et Câlin, qui a tout mis en œuvre pour s’adapter à notre fils. Les CPE, ce sont des merveilles pour ça. Au privé, on nous envoie plutôt le message: si ton enfant est différent, garde-le à la maison et occupes-toi-en.»

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