Pierre Pelletier, le nouveau visage de Stornoway

Depuis quelques mois maintenant, la minière Stornoway a un nouveau directeur des relations avec le milieu et aux relations publiques. C’est maintenant Pierre Pelletier qui occupe ce poste important et qui fait le pont entre la population, les intervenants du milieu et la minière qui exploite la première et seule mine de diamants au Québec.

Ce poste de direction, qui est souvent le visage d’une minière au moment de présenter le projet à la population avant de l’exploiter, n’est pas moins important une fois la mine en exploitation. Au contraire, le travail prend justement tout son sens puisqu’il faut entretenir une bonne relation avec le milieu et les partenaires et respecter lesdites ententes. Pierre Pelletier, arrivé en poste au printemps dernier chez Stornoway, est bien au fait de cette impression que peuvent avoir les gens. « C’est vrai que les compagnies d’explorationdéploient beaucoup d’efforts pour obtenir l’acceptabilité sociale et vendre leur projet auprès de la population. Mais le concept d’acceptabilité sociale, c’est un processus qui doit être constant, même pendant l’exploration. »

La minière doit s’assurer que, durant les travaux d’extraction minière, le tout est fait en harmonie avec la population locale et régionale. Le rôle de l’équipe dédiée aux relations avec le milieu est justement de s’assurer que les ententes avec les partenaires seront respectées, que ce soit avec les communautés, les paliers de gouvernements ou les villes. Par exemple, pour Stornoway, il y a une convention des partenaires qui a été signée entre la minière et les villes de Chapais et de Chibougamau pour s’assurer que les retombées économiques et le nombre d’emplois seront au rendez-vous. Une même entente existe avec le Grand Conseil des Cris et la communauté de Mistissini. L’équipe de M. Pelletier est donc en étroite relation avec tous les partenaires.

Maximiser les ententes

C’est un travail de tous les instants que de vouloir faire plaisir aux partenaires et de même dépasser les attentes et les ententes qui ont été prises, selon M. Pelletier. « Nous voulons maximiser les achats et les contrats dans la région. Jusqu’à maintenant, les chiffres sont très bons. Si on regarde les chiffres des achats qui ont été faits cette année dans le secteur de Chapais-Chibougamau, ce sont 7,8 M$ pour 2022 au 30 septembre et l’année n’est pas finie. C’est plus qu’en 2021 alors que les achats sont montés à 6,1 M$. Les fournisseurs de la région et nos partenaires commerciaux offrent un service de qualité et nos liens d’affaires sont excellents », mentionne Pierre Pelletier.

Du côté de l’emploi, il mentionne qu’il y a encore des défis importants à relever. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte. La compétition pour les emplois dans le monde minier est très vorace. Comme il y a plusieurs mines en exploitation, elles rencontrent toutes les mêmes défis de main-d’œuvre. Les gens peuvent magasiner leurs conditions de travail.

Pour M. Pelletier, les conditions de travail qu’offre Stornoway sont exceptionnelles mais,dans les emplois un peu plus techniques, les défis sont encore plus grands. Présentement, ce sont 121 employés sur 500 qui proviennent de la région. « Nous aimerions vraiment augmenter ce chiffre. Nous faisons beaucoup d’efforts dans ce sens-là. Nous avons des politiques pour prioriser les gens des communautés cries et les gens de la région. Nous avons aussi des incitatifs pour les gens qui veulent venir s’établir dans la région, comme des primes et des remboursements partiels du déménagement. » Malgré tous les efforts déployés, c’est un dossier qui n’est pas facile, mais c’est l’ensemble des entreprises qui vivent la même chose que ce soit dans le monde minier ou même forestier, estime-t-il.

Pour ce qui est des opérations minières sur le site de la mine Renard, tout se déroule très bien, nous assure le directeur des relations avec le milieu et relation publiques.

Après la saga de l’arrêt de la mine dû à la pandémie et la chute mondiale du marché du diamant, avec la reprise des activités, la mine a retrouvé sa rentabilité. Le prix du diamant est maintenant meilleur à la suite de la reprise du marché, mais aussi de la fermeture d’une mine en Australie qui a cessé ses opérations, ce qui a eu pour effet de créer une rareté sur le marché diamantifère international.