QC Copper and Gold veut redonner la vie aux gisements d’Opémiska, Chapais

Charles Beaudry a souligné que l’opportunité du gisement d’Opémiska réside dans une mine à ciel ouvert et dans des aspects que Falconbridge a ignorés.

Fort de différents modèles qui ont eu du succès au Canada comme à Malartic en Abitibi, puis Detour Lake et Côté Lake en Ontario, QC Copper & Gold a le projet de développer une mine à ciel ouvert pour extraire des veines et des zones minéralisées en cuivre, or et argent laissées par Falconbridge en 1991 sur le site minier Opémiska, Chapais. Pour Charles Beaudry qui est un entrepreneur chevronné avec plus de 38 ans d’expérience dans la gestion de différents développements miniers, l’opportunité réside dans des aspects que Falconbridge a ignorés.

Le vice-président exploration, directeur et cofondateur de QC Copper and Gold, Charles Beaudry, estime qu’il existe une large minéralisation de cuivre, or et argent disséminée à l’extérieur des veines à haute teneur. Le matériel de qualité inférieure aurait été complètement ignoré par la compagnie Falconbridge. Celui qui a travaillé au Québec, de même qu’au Brésil et en Nouvelle-Guinée, a rappelé que les 4 mines de Falconbridge (Perry, Springer, Cooke, Robitaille), ont produit 1,1 milliard de livres de cuivre et 880 000 onces d’or entre 1953 et 1991. Le développement prévu se fera au moyen d’une mine à ciel ouvert. « Le complexe de cuivre Opémiska offre d’excellentes infrastructures comme l’électricité, l’eau, les rails et les routes. Il y a aussi sur place une bonne infrastructure ferroviaire qui permet l’accès à plusieurs options pour le traitement du concentré. Nous avons aussi le soutien communautaire et celui des Premières Nations. »

Prochaines étapes

Les objectifs à moyen terme pour la compagnie, soit 2022, sont de lancer un programme de forage hivernal à Opémiska et sur d’autres cibles hautement prioritaires. « Il faut aussi développer des ressources sur plusieurs gisements, notamment Cooke, Robitaille et Roger. Examiner et forer des cibles d’exploration hautement prioritaires le long de la faille Gwillim. En restant opportunistes, envisager les opportunités de croissances par le biais de fusions et acquisitions régionales. À plus long terme, soit vers 2023, nous travaillerons pour les décisions de développement et de construction. »

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