Quand Batman rencontre Superman…

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Batman v Superman Étoiles: *** et demie Il était difficile de croire qu’un nouveau chapitre des aventures de l’homme chauve-souris, conjugué à une nouvelle histoire de Superman allait combler nos attentes. Comme plusieurs, nous ne croyions pas possible de surpasser ce que Christopher Nolan a fait avec sa trilogie.

Smallville

Pour ce qui est de Batman, on comprenait mal comment Ben Affleck allait remplir les chaussures de Bruce Wayne, godasses qui avaient si bien habillé Christian Bale. On avait bien hâte de voir les deux superhéros de l’écurie DC Comics se confronter.

Sans nous jeter par terre, nous devons dire que la réalisation de Zack Snyder nous a surpris. Bien loin de nous apparaître comme un imposteur, le cinéaste et son équipe nous ont offert du très bon cinéma. Le scénario s’inspire librement de la bande dessinée de 1992 où le plus puissant des superhéros rendait l’âme devant un monstre du nom de Doomsday, ici, création de son ennemi de toujours Lex Luthor (Jesse Eisenberg, un acteur qu’on déteste si facilement dans tous ses rôles).

Comme pour les scénarios des vedettes de l’équipe Marvel, plusieurs incongruités sèment le doute dans nos têtes d’enfants lorsqu’on visionne de telles aventures. Dans ce film de plus de deux heures trente, il nous semble complètement farfelu que Superman ne puisse pas se sortir avec un minimum d’efforts des menaces extérieures qui en partie proviennent ici de Batman lui-même.

La faune qu’on reconnaît aux deux protagonistes se pointe dans cette production qui se veut sérieuse et d’approche plus psychologique que bien d’autres films du même genre. Affleck n’y est pas mauvais et Cavill reprend de belle façon l’autre rôle-titre.

Everybody Wants Some

Étoiles: ½

Boyhood

Même les cinéphiles qui affectionnent les comédies de collèges américains seront déçus par tant de niaiseries.

Jake (Blake Jenner) fait son entrée au collège pour y jouer au baseball. Son équipe au grand complet réside dans ce qu’on pourrait facilement croire être une fraternité.

Le scénario s’étend sur les quelques heures précédant le début des cours, huit soirées pour être plus précis. Apprentissage de la vie en communauté, initiation au folklore de ces institutions d’enseignement des années 70-80, les personnages qu’on nous présente cheminent vers une année charnière pour leur carrière de sportifs, pour leurs études, pour leur avenir.

Mais voilà, excité, chacun d’entre eux se prêtera à plusieurs partys, plusieurs rencontres, plusieurs flirts éhontés dans des circonstances incongrues.

On a vu ce genre de films des centaines de fois. On a souvent ri à certains de leurs gags, mais ici, silence total. Nous n’avons même pas souri et nous étions renversés de constater ce gaspillage d’énergie, d’efforts et d’argent. Comment le réalisateur de la trilogie des Before (Before Sunrise – 1995, Before Sunset  – 2004, Before Midnight  – 2013) s’est-il engagé dans une si mauvaise voie? Nous respectons tellement ce réalisateur que nous nous posons des questions sur notre appréciation de sa dernière œuvre. Peut-être n’avons-nous pas compris un second degré diablement bien caché.

Reste que c’est un film à éviter. Nous vous aurons avertis!

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