Québec et le Fonds de solidarité FTQ investissent 11,15 M$ dans Troilus

Selon le président de Troilus, Justin Reid, la mine d'or deviendra une des cinq plus grosses du Québec.

Le Fonds de solidarité de la Fédération des travailleurs du Québec et le Gouvernement du Québec investissent 11,15 M$ dans la mine d’or et de cuivre Troilus, située à 80 kilomètres de Mistissini.

De ce montant, la part gouvernementale, placée par Investissement Québec, se chiffre à 10 M$. Celle du réseau du Fonds de solidarité FTQ, qui a déjà appuyé Troilus par le passé, s’élève à 1,15 M$. Cela inclut 1 M$ du Fonds de solidarité FTQ et 150 000 $ des Fonds régionaux de solidarité FTQ Abitibi-Témiscamingue.

« C’est un gros investissement », se réjouit le président et chef de direction de Troilus, Justin Reid. « Investissement Québec possédera environ 6 % de notre compagnie. » La société torontoise a l’intention d’affecter le placement dans la suite des travaux d’ingénierie et des études de faisabilité liés au projet aurifère Troilus, ainsi qu’au fonds de roulement et aux besoins généraux de l’entreprise.

M. Reid rappelle que, à la fin de juin, un syndicat de preneurs fermes dirigé par Cormark Securities a aussi acquis pour 45 M$ d’actions dans Troilus et que la Caisse de dépôt et de placement du Québec est un des plus gros actionnaires de la minière. « Nous avons maintenant 58 millions de dollars dans notre trésorerie, dit-il. Alors nous sommes incroyablement bien capitalisés pour mener la mine vers une décision de production. Nous sommes encore en train de faire les études de faisabilité et les travaux d’ingénierie. Nous travaillons aussi sur l’obtention des permis.

La participation et l’engagement du Gouvernement du Québec aident le projet à aller de l’avant. Maintenant il y a des actionnaires qui nous supportent pleinement et nous allons travailler avec eux étroitement à la finalisation du projet. »
Cet appui gouvernemental, selon le chef d’entreprise, facilitera aussi l’obtention de permis.

Agenda

Troilus anticipe de terminer son étude de préfaisabilité vers la fin de l’année et celle de faisabilité vers le milieu de 2022. Le travail pour l’obtention de permis se fera en parallèle. « Ça peut prendre entre un an et demi et trois ans, dépendamment du gouvernement », spécule Justin Reid. Selon lui, la mine Troilus aura une durée de vie de plus de 20 ans, produisant plus de 220 000 onces d’or par année.
« Ça va être une très grosse mine, assure M. Reid. Dans les cinq plus grosses au Québec. »

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