Québec soutient la recherche forestière

Le Gouvernement du Québec injecte 6 M$ pour augmenter l’attribution de contrats de recherche en sylviculture et en aménagement durable des forêts à des partenaires de la recherche scientifique au Québec. De cette somme, 5 M$ sont accordés sur deux ans à cinq universités québécoises. De plus, pour la première fois, des centres collégiaux de transfert technologiques (CCTT) seront directement interpellés pour la réalisation d’essais et d’expérimentations. Un montant de 1 M$ leur sera octroyé pour les deux prochaines années.

C’est dans le cadre de l’évènement Carrefour Forêts 2019 qui se tenait à Québec en avril que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Pierre Dufour, en a fait l’annonce.

Ainsi, Québec estime que l’industrie forestière, fort importante pour l’économie du Nord-du-Québec, repose sur l’aménagement durable des forêts. Cela passe notamment par la recherche et le développement d’expertise forestière locale et régionale. Les projets de recherche menés par les CCTT et les universités doivent répondre à des objectifs précis qui correspondent aux besoins de connaissance que le ministère a identifiés avec la participation de ses partenaires.

« À l’image de l’étendue de notre territoire forestier, les besoins en acquisitions de connaissances sont grands. C’est pourquoi la collaboration et la synergie des actions sont essentielles dans le domaine de la recherche et indispensables à la mise en œuvre d’un aménagement durable de nos forêts. La contribution des universités québécoises et des CCTT est des plus précieuses et s’inscrit dans un partenariat gagnant-gagnant », a affirmé le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région de l’Abitibi-Témiscamingue et de la région du Nord-du-Québec, Pierre Dufour.

Rappelons que le ministère avait offert une aide financière de 4,5 M$ aux universités pour les années 2017-2018 et 2018-2019. La bonification de 500 000 $ sur deux ans du soutien annoncée vise à élargir les sujets de connaissance explorés par la réalisation de nouveaux projets. De plus, ce soutien financier inclut maintenant les CCTT, reconnus notamment pour leur grande expertise quand vient le temps de relever des éléments techniques. Ils pourront dorénavant diriger leurs propres projets tout en assurant un arrimage étroit avec les entreprises issues du secteur forestier.

Selon les estimations les plus récentes, le Nord-du-Québec compte 744 industries des produits du bois de première, de deuxième et de troisième transformation. La valeur des livraisons de sciage est estimée à 592 M$. A l’échelle provinciale, les emplois directs et indirects qui découlent de l’industrie forestière s’élèvent à un peu plus de 60 000.

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