Rapport favorable pour Rose Lithium-Tantale

La version provisoire du rapport d’évaluation environnementale sur Rose Lithium-Tantale favorise la réalisation du projet minier à 38 kilomètres de Némaska.

« Le projet n’est pas susceptible d’entrainer des effets environnementaux négatifs importants, compte tenu de la mise en œuvre des mesures d’atténuation clés », peut-on y lire.

Le chef de la direction de Corporation Lithium Éléments Critiques, Jean-Sébastien Lavallée, se déclare très heureux des conclusions du comité qui témoignent du travail et de l’engagement de la compagnie pour s’assurer que le projet minier soit « conçu et développé en harmonie avec les principes de développement durable et qu’il bénéficie également aux communautés locales ».
« Je ne suis pas surpris, de dire M. Lavallée. C’est en ligne avec ce qu’on attendait. Nous sommes impliqués dans le processus depuis longtemps. Il y a eu beaucoup de consultations avec les communautés. […] Il y a eu une entente pour les répercussions et les avantages avec le Grand Conseil [des Cris] et la communauté d’Eastmain. »

Selon le chef de la direction, le projet bénéficie d’un bon support des communautés à proximité du projet minier soit Eastmain, Némaska, Waskaganish et Waswanipi.

Un comité conjoint

Le rapport a été réalisé par un comité d’évaluation conjoint qui comprend des représentants de l’Agence d’évaluation d’impact du Canada et du gouvernement de la nation crie.
Il a été rédigé en tenant compte des préoccupations des communautés ainsi que du public en général. Les avis techniques de diverses agences gouvernementales cries, fédérales et provinciales ont aussi été prises en considération.
Le rapport examine les impacts de la mine sur l’environnement, la faune, les activités traditionnelles, la culture, la condition féminine et bien d’autres et propose pour chacune de ces sphères les mesures d’atténuation. Certaines de ces mesures sont aussi proposées par Corporation Lithium Éléments critiques.

« Notre équipe technique est en train de réviser tout ce que nous avons proposé et que le comité conjoint propose », commente M. Lavallée. Je ne peux dire que je suis en accord avec tout à ce stade-ci, mais ça semble raisonnable. Plusieurs mesures sont standards aux projets miniers en général, comme les mesures de suivi au niveau sonore, de la poussière, de l’eau. Nous sommes tout à fait d’accord avec ça. »
Des comités où siégeront des représentants de la minière et des compagnies devront faire un suivi sur les mesures d’atténuation, mais aussi sur les problèmes impromptus qui pourraient surgir en cours de réalisation du projet.
« On s’entend que c’est un projet d’une vingtaine d’années, précise Jean-Sébastien Lavallée. Au début, il peut avoir y avoir des choses qui arrivent, donc on travaille ensemble pour […] les arranger le plus rapidement. »
L’Agence a la responsabilité de faire le suivi de la conformité légale des conditions imposées au promoteur.

Prochaine étape

L’Agence d’évaluation d’impact du Canada et le gouvernement de la nation crie considèrent que d’autres informations sur les effets résiduels et les répercussions potentielles pourraient être exprimées. Le comité conjoint recueille les commentaires jusqu’au 16 avril 2021. Il rédigera ensuite son rapport final (dans un maximum de cinq mois), qui sera soumis au ministre de l’Environnement et du Changement climatique. Advenant une réponse positive de celui-ci, en vertu de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE 2012), fait valoir un porte-parole de l’Agence, « le promoteur devra également obtenir d’autres autorisations, incluant une autorisation délivrée par le Gouvernement du Québec à la suite du processus d’évaluation provincial. »
Le projet Rose Lithium-Tantale est prévu durer 26 ans, dont 17 ans d’exploitation. On anticipe l’extraction quotidienne de 4 600 tonnes de minerai par jour.

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