Robots dans la mine et parc à résidus souterrain

Malgré son ampleur, le projet Horne 5, s’il devait se concrétiser en mine souterraine, pourrait n’avoir qu’une empreinte de surface très réduite.

«Au départ, nous prévoyons réactiver un des puits de l’ancienne mine Quémont pour accéder au gisement, a expliqué Claude Léveillée, vice-président aux ressources humaines et aux relations avec le milieu chez Ressources Falco. De plus, selon les paramètres que nous connaissons actuellement, nous pourrions utiliser avantageusement les galeries de l’ancienne mine Horne pour y entreposer nos résidus et notre roche stérile. Nous n’aurions donc pas besoin de parcs en surface.»

Falco envisage aussi d’installer ses compresseurs d’air sous terre, ce qui réduirait le bruit environnant. Idem pour le minerai, lequel serait entreposé dans un silo souterrain plutôt que sous un dôme de surface afin de réduire les risques d’émissions de poussières.

Plusieurs atouts en poche

Le développement de Horne 5 entraînera des coûts en capital évalués à quelque 750 M $, un montant relativement peu élevé compte tenu de l’ampleur du projet.

«Nous disposons de plusieurs atouts, dont les infrastructures de l’ancienne mine Quémont, a signalé M. Léveillée. Uniquement en les réutilisant et en les rénovant, nous allons économiser environ 100 M $ et réduire notre échéancier.»

La situation géographique du projet, au cœur d’une ville minière comptant près de 100 ans d’histoire, est aussi avantageuse.

fly in / fly out

La population sera activement impliquée

La population de Rouyn-Noranda devrait être appelée à contribuer de façon active au développement du projet Horne 5.

«Comme pour tous les projets industriels majeurs, nous sommes conscients que le nôtre ne fera pas l’unanimité. C’est pour ça qu’on veut dire et montrer aux gens qui nous sommes et ce que nous voulons faire afin qu’eux-mêmes viennent nous dire comment ils souhaitent qu’on procède. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons installé nos bureaux régionaux au cœur du Vieux-Noranda», a détaillé Claude Léveillée.

Des robots dans la mine

Bien qu’il soit encore au stade préliminaire, le plan du projet Horne 5 prévoit que la mine sera hautement technologique.

«Notre président, Luc Lessard, qui a contribué au développement de la mine Canadian Malartic, nous parle constamment d’innovation, a mentionné Claude Léveillée. Tout ce qui pourra être informatisé ou automatisé le sera. Si le contexte le permet, nous voulons même nous aventurer dans la robotisation. Rien n’est impossible; il faut juste l’imaginer.»

 

Facebook
Twitter
LinkedIn
Imprimer

ARTICLES SUGGÉRÉS