Sans proches, Enrique enterré dans une fosse commune

DOSSIER. En 2014, 403 adultes sont morts dans l’indifférence. Soixante-sept d’entre eux ont séjourné dans une des morgues du Bureau du coroner. C’est le cas d’Enrique Mosquera Valencia.

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Le Montréalais de 58 ans s’est effondré en pleine heure de pointe à l’angle des rues Duluth et Hôtel-de-Ville à Montréal, le 27 juin 2014. Il s’est frappé la tête contre le sol. Il était inconscient, mais il respirait.

M. Valencia a été identifié grâce à sa carte d’assurance-maladie. Il a été transporté par les paramédics à l’Hôpital général de Montréal. Il n’en est pas ressorti vivant. Il a succombé d’un traumatisme craniocérébral.

Plusieurs recherches ont été effectuées, notamment par le Service de police de la Ville de Montréal. Aucun proche n’a été retrouvé. L’homme vivait seul et était bénéficiaire de l’aide sociale. «Normalement, lors d’un décès, les gens se présentent spontanément pour réclamer le corps. Ou les policiers contactent les proches et les informent des procédures», indique Geneviève Guilbault, porte-parole du Bureau du coroner. Il arrive parfois que malgré les recherches policières, aucun proche ne soit localisé. Dans ce cas, une recherche plus étoffée est prescrite. «Le coroner demande d’approfondir les recherches aux policiers», poursuit Mme Guilbault. Au final, il y a différentes possibilités, soit qu’un proche soit joint et qu’il veuille réclamer ou non le corps ou encore, qu’aucune personne ne soit retrouvée.

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