SQ et police municipale: une fusion qui a fait ses preuves

Parmi les réussites dont il est le plus fier de son passage à la Sûreté du Québec, l’inspecteur-chef Jasmin Piquette cite sans aucune hésitation l’intégration, au début des années 2000, des corps policiers municipaux de la région à la police provinciale.

«On a réussi à renouveler les deux services pour faire quelque chose de globalement meilleur. Je pense que la population est sortie grande gagnante du partage de nos informations et de nos manières de faire. Ça nous a aussi rapproché des gens. Et notre force a été de créer de bons liens avec tous nos partenaires que ce sont les villes et les MRC. Ça nous a permis de trouver des solutions adaptées à chaque problème particulier», a relaté le commandant du district Abitibi-Témiscamingue/Nord-du-Québec.

Du côté des interventions majeures, si M. Piquette se souvient du clan Gauthier, puis du clan Gendron en matière de trafic de stupéfiants dans les années 1990, l’opération Écrevisse arrive cependant en tête de liste.

«Avec autant d’arrestations d’un seul coup, ça bat tout le reste, a-t-il commenté. D’autant plus qu’on est loin d’avoir fini d’en ressentir les impacts, avec les procès pour meurtre qui doivent avoir lieu en 2016. Si on a pu réussir tout ça, c’est en partie grâce à la collaboration du public. Mieux on nous informe, mieux nous pouvons faire notre travail. La sécurité publique, c’est l’affaire de tous.»

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