Sunday Lake pourrait-il devenir un nouveau camp minier?

Le territoire couvert par la faille de Sunday Lake, qui s’étend au nord de l’ancienne mine Selbaie, pourrait-il devenir un nouveau camp minier?

Ce territoire qui se veut le prolongement québécois de la structure géologique qui a donné naissance à l’imposante mine d’or Detour Lake a fait l’objet de plusieurs attentions lors du congrès Xplor 2015 de l’Association de l’exploration minière du Québec. Stéphane Faure, chercheur senior au Consortium de recherche en exploration minérale (Consorem), a révélé que la structure du sous-sol y est bien différente de celle qu’on retrouve du côté ontarien de la frontière et qu’elle pourrait receler plus d’une surprise.

Comme la faille de Cadillac

La faille Sunday Lake, a-t-il rappelé, n’avait pas fait l’objet de travaux géoscientifiques depuis 1988, notamment en raison du faible nombre d’affleurements rocheux qu’on y retrouve et de la difficulté d’accès au secteur.

Les récents travaux réalisés par le Consorem ont démontré que les roches de Sunday Lake présentent la même chimie que celles de l’ancienne mine Selbaie, qui a produit de l’or, de l’argent, du zinc et du cuivre pendant plus de 10 ans. «De plus, la structure offre les mêmes caractéristiques que les deux autres failles principales de l’Abitibi, soit la Cadillac-Larder Lake et la Destor-Porcupine», a précisé M. Faure.

Mieux encore, alors qu’il n’y aurait qu’une faille principale en Ontario – où se trouve d’ailleurs la mine Detour Lake, près d’une vingtaine de failles géologiques et de couloirs de déformation se recouperaient du côté québécois, et ce, de la frontière jusqu’à Matagami. «On retrouve donc plusieurs secteurs qui présentent un potentiel très intéressant pour l’exploration», a fait valoir Stéphane Faure.

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