Troilus serait l’un des plus grands gisements d’or non développés au Québec

Jacqueline Leroux a indiqué que, même si Troilus était une ancienne exploitation, la compagnie a dû tout recommencer à zéro ou presque.

La dernière conférence de la Soirée cuivrée, qui s’est tenue la semaine dernière, était celle de Jacqueline Leroux, vice-présidente environnement et permis pour Troilus Gold Corporation. Si le gisement d’or de la compagnie serait l’un des plus grands gisements d’or non développés au Québec, ce n’est pas parce que la compagnie ne poursuit pas ses efforts pour mettre en opération trois fosses à ciel ouvert qui auraient une durée de vie d’au moins 17 ans avec la production de 200 000 onces d’or par année.

Rappelons que de 1996 à 2010 la compagnie minière Inmet a opéré la mine Troilus avec la production de 2 millions d’once d’or. En 2017, Troilus Gold a décidé de remettre cette mine en production, un défi de taille qui est réalisé « lentement mais surement ». C’est Jacqueline Leroux, vice-présidente environnement et permis, qui a tracé les grandes lignes du chemin parcouru depuis 2017 pour une compagnie qui s’implique beaucoup au niveau de la région. « Depuis 2018, nous avons effectué 150 000 mètres de forage pour la bonification des ressources existantes. Nous effectuons présentement une étude de préfaisabilité et nous avons des claims dans la région de la mine couvrant 142 000 hectares de superficie. Une étude d’impact environnemental a été produite en 2020 et un dénoyage préliminaire de l’ancienne fosse J4 s’est poursuivi au cours de 2021. Même si c’est une ancienne exploitation, il a fallu tout recommencer à zéro ou presque. »

Emplois et achat local

Troilus Gold a cependant hérité de quelques infrastructures comme la ligne électrique et la sous-station électrique. Le bail minier est actif et la route pour se rendre au site est opérationnelle. Il existe aussi une usine de traitement des eaux sur place, un parc à résidus miniers et un camp d’exploration pour 80 personnes. Il faut aussi ajouter quelques bâtiments de soutien ainsi qu’une carothèque, des bureaux et un garage.
Nous avons appris qu’incluant les contracteurs, la compagnie emploie 59 personnes dont 45 travaillent au Québec. Jacqueline Leroux, qui a plus de 20 ans dans l’industrie minière, indiquait que la compagnie avait dépensé localement en 2018 un montant de 11 377 916 $ pour des dépenses totales de 18 027 893 $. En 2021, ces dépenses se situent à 21 682 368$ localement et 33 378 531 $ pour les dépenses totales.

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