Un autre gisement d’or de classe mondiale existerait près d’Éléonore

Jusqu’à 16 millions d’onces d’or pourraient éventuellement être extraites du projet Cheechoo, situé à 15 km de la mine Éléonore de Goldcorp.

Fondée à Montréal en 1995, Ressources Sirios se concentre sur le développement de gisements d’or dans la région de la Baie-James. Découvert en 2010, le projet Cheechoo est celui sur lequel la société junior fonde les plus grands espoirs. Le 8 juin 2016, son président-fondateur, Dominique Doucet, en a exposé le potentiel aux membres de la section Rouyn-Noranda de l’Institut canadien des mines, de la métallurgie et du pétrole.

De l’or partout

Un total de 56 forages ont été complétés sur la propriété, pour un total de 9639 mètres. Le tout a permis d’identifier une enveloppe aurifère à basse teneur (0,1 à 0,8 gramme d’or par tonne de minerai) sur plus de 1 kilomètre de longueur par 300 à 450 mètres de largeur et 300 mètres de profondeur.

«Nous avons aussi intercepté plusieurs intervalles de 10 à 50 mètres avec des teneurs allant jusqu’à 12 g/T d’or ainsi que des intervalles plus courts à très hautes teneurs, certaines allant jusqu’à 177 g/T sur une épaisseur de 0,80 mètre. En fait, il semble y avoir de l’or partout, dont de fortes teneurs à travers les plus faibles», a précisé M. Doucet.

Potentiel de classe mondiale

À partir des données obtenues à ce jour, Sirios estime que Cheechoo présente le potentiel de devenir un gisement de classe mondiale. Plusieurs scénarios s’offriront à la société lorsque les ressources auront été mieux définies, et ce, aussi bien à partir d’une fosse à ciel ouvert qu’en mode souterrain.

«Si nous décidons d’exploiter avec un scénario à basse teneur, on obtiendrait un gisement de 300 à 500 millions de tonnes de minerai à une teneur de 0,4 à 1 g/T, pour une production totale de 3,8 à 16 millions d’onces d’or. Si nous y allons avec une teneur moyenne, soit de 1 à 3 g/T, nous pourrions produire de 320 000 à 4,8 millions d’onces d’or à partir de 10 à 50 millions de tonnes de minerai. Et si nous optons pour un scénario à haute teneur, soit de 5 à 10 g/T, la quantité de minerai à extraire serait de 5 à 15 millions de tonnes, tandis que la production oscillerait entre 800 000 et 4,8 millions d’onces d’or», a expliqué Dominique Doucet.

Mise en valeur d’ici un an et demi

Avant d’en arriver là, Sirios devra cependant acquérir davantage de connaissances sur le gisement. Un programme de 15 000 mètres de forage amorcé en 2015 et qui sera complété sous peu doit mieux définir la structure et la géométrie des zones aurifères. Il retracera aussi les zones les plus riches et testera des secteurs vierges ciblés. Une autre campagne de 10 000 mètres devrait aussi être entreprise avant la fin de 2016.

«On s’attend à avoir des surprises, a confié M. Doucet. Si tout va bien, nous prévoyons être en mesure de passer à la mise en valeur du projet d’ici un à un an et demi.»

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