Un investissement d’un million pour le projet Montviel

Un procédé innovant dans le monde minier pourrait voir le jour à 90 km de Lebel-sur-Quévillon d’ici quelques années, puisque cette région abrite des terres rares avec une concentration intéressante.

Innord, une filiale de l’entreprise de Boucherville GéoMéga, effectue présentement l’étude de préfaisabilité du projet qui vient de recevoir une aide financière provenant en partie du Gouvernement du Québec.

Selon le maire de Lebel-sur-Quévillon, l’entreprise est en pourparlers afin de louer dans le parc industriel de la municipalité.

 

Procédé innovateur et stratégique

L’entreprise Innord développe et détient les droits d’un procédé appelé l’électrophorèse. Celui-ci permet de séparer les éléments des terres rares à l’aide d’électrodes.

«Le développement de cette technologie pourrait générer un développement minier et industriel important au Québec», croit le président d’Innord, Kiril Mugerman.  

Dans une chambre de séparation, on insère des terres rares liquéfiées et on fait ensuite passer des électrodes dans celle-ci pour changer la vitesse des terres rares. Après quelques passages des électrodes dans la chambre, les éléments de terres rares se séparent. On précipite les éléments de terres rares sélectionnés qui formeront un élément.  

«Le procédé nous évite d’utiliser moins d’éléments chimiques et il nous coute moins cher, parce qu’on utilise de l’électricité», explique le ministre délégué aux Mines et responsable du Nord-du-Québec, Luc Blanchette.

M. Poirier croit que, grâce à cet aspect, le procédé est «vraiment respectueux de l’environnement».

Le ministre tient à souligner qu’il n’y a aucune radioactivité dans ces terres rares-là.

«Ce sont des métaux stratégiques pour la société de consommation dans laquelle on vit, puisqu’ils sont dans les iPhones, les panneaux solaires, les voitures électriques, etc.», indique M. Blanchette.

Il cite en exemple le Néodyme, qui permet de faire des aimants, pour lequel le marché est très bon présentement.

D’après M. Poirier, puisqu’on parle de l’implantation des usines de première et de deuxième transformations, le projet pourrait créer une cinquantaine d’emplois.

 

Détails du montant investi

–         Société du Plan Nord: 250 000 $

–          Réseau capital Baie-James : 250 000 $

–          Innord : 300 000 $ 

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