Un Québécois sur cinq ne pourrait plus nourrir sa famille

Il est encore très important de collaborer au fonctionnement des comptoirs d’aide alimentaire comme celui du Carrefour communautaire.

Depuis le début de la crise de la COVID-19, 650 000 Québécois ont dû recourir aux comptoirs d’aide alimentaire, dont 322 000 pour une première fois. Un sondage réalisé par la firme montréalaise Synopsis Recherche Marketing démontrerait qu’un Québécois sur cinq (18 %) ne pourrait nourrir sa famille que pendant un mois après la fin de l’aide gouvernementale actuelle.

Ce sondage a été effectué par la firme montréalaise Synopsis Recherche Marketing en collaboration avec l’agence de communication 180Deux pour La guignolée des médias. Le sondage a eu lieu dans le cadre de la collecte d’urgence « Le confinement, ça donne faim » qui se déroule jusqu’au 31 mai prochain. Le sondage en ligne a été réalisé du 8 au 11 mai auprès d’un échantillon de 1 000 adultes québécois. La collecte de La guignolée des médias lancée le 20 avril dernier a permis d’amasser plus d’un million de dollars au bénéfice de quelque 70 comptoirs d’aide alimentaire partout au Québec.

Sans surprise

Sans surprise, le sondage démontre que 83 % québécois ressentent des sentiments négatifs. Ils se disent, entre autres, inquiets (49 %), anxieux (37 % ), insécures ( 30 % ), troublés et tristes ( 21 % ), frustrés et vulnérables ( 20 % ) . Un participant sur quatre (26 %) s’attend à devoir aider un proche au cours des prochains mois. Justement, 14 % des Québécois estiment très probable (4 %) et assez probable (10 %) l’utilisation d’un comptoir d’aide alimentaire.

D’utiles à essentiels

Malgré leur rôle capital, les comptoirs d’aide alimentaire semblent s’avérer une source d’embarras pour plusieurs participants, car 52 % des Québécois seraient peu (35 %) ou pas du tout à l’aise (17 %) de s’y rendre et 53 % ne serait pas à l’aise de dévoiler à leurs proches qu’ils ont sollicité cette aide.
Huit personnes sur 10 (78 %) jugent d’ailleurs que de fréquenter un comptoir illustre la pauvreté. En revanche, 92 % des gens pensent que si les comptoirs étaient jadis utiles, ils sont désormais essentiels. Sept personnes sur 10 (69 %) croient que s’ils étaient auparavant destinés aux défavorisés, n’importe qui peut désormais s’y retrouver.
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