Un succès agricole de la région s’étend ailleurs au Québec

La Fédération régionale de l’UPA (UPA-AT) accueille d’un œil favorable et même avec un brin de fierté la mise en place par le gouvernement d’un programme de soutien au drainage et au chaulage des terres agricoles.

Doté d’une enveloppe de 9 M $ alloués sur trois ans, ce programme poursuivra les mêmes objectifs que celui qui avait été expérimenté en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec, de 2013 à 2016. C’est d’ailleurs en raison des bons résultats obtenus par les producteurs agricoles de ces deux régions que le gouvernement a décidé de renouveler le programme, tout en l’élargissant aux régions du Bas-Saint-Laurent, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de la Côte-Nord.

Tout producteur de ces cinq régions qui souhaitera drainer ses terres afin d’en améliorer la productivité pourra bénéficier d’un soutien pouvant atteindre jusqu’à 50 000 $. Un volet sur le chaulage, une opération destinée à réduire l’acidité des sols, a aussi été ajouté au programme.

De l’espoir…

«Lors de la dernière campagne électorale, des engagements avaient été pris pour renouveler un programme comme celui-ci. Non seulement les promesses ont été respectées, mais l’enveloppe compte 4 M $ de plus que les 5 M $ initialement annoncés dans le budget provincial. Cela nous donne espoir que d’autres dossiers d’importance pour nous, comme la sécurité du revenu, seront traités prochainement», a déclaré le président de l’UPA-AT, Sylvain Vachon.

Et des inquiétudes

Ce dernier s’inquiète cependant de certaines dispositions du nouveau programme. C’est que les entreprises qui auraient déjà reçu une aide financière aux fins de drainage par un autre programme du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation verront le montant déduit de celui que le nouveau programme de soutien pourrait leur verser.

«Conséquemment, si le montant couvert par un programme antérieur devait dépasser la limite de 50 000 $ du nouveau, l’entreprise ne serait admissible à aucune aide supplémentaire. Et plusieurs entreprises de notre région pourraient s’en trouver affectées», a déploré M. Vachon.

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